Romer Floris: Compte-rendu (Budapest, 1878)
1 - IV. LES CAMPS BARBARES FORTIFIÉS. (Pogány-várak.)
Les canifs . barbares fortifiés , 83 idée des demeures de ces vaillantes tribus, et de ces camps fortifiés par des fossés profonds, par des remparts de terre, comme il s'en trouve en Bohème, en Autriche, en Styrie, dans le Lusau etc. etc., et dont les dessins ressemblent exactement à nos camps barbares. Une partie des ces remparts ont conservé leurs noms, et, comme les Allemands ont leurs Heidenschanze , Heidenwehr , nous avons nos Pogdnvydr , forteresses des païens. Sur les élévations dépouillées aujourd'hui d'arbres, où rien n'empêche de les voir, on les reconnaît facilement de loin à leur forme conique naturelle, aux cercles de fortifications qui les entourent à différentes hauteurs, semblables à de grandes marches d'escalier; et quand ils occupent l'extrémité d'un plateau ou de la cime allongée d'une montagne, ils en sont séparés par de grands fossés qui les transforment de cette manière en cônes artificiels. Comme ce n'est pas ici la place de donner les monographies détaillées de ces remparts, je me bornerai à quelques données générales, extraites presque toutes de mes notices. Parmi les grands camps qui me sont connus, je citerai : 6*