Romer Floris: Compte-rendu (Budapest, 1878)

1 - II. LESTERRAMARES EN HONGRIE.

37 Les terra.77iares en Hongrie. posé. (La même observation a déjà été faite à Tószeg et à Nagy-Rév, sur le bord de la Tisza). Les couches les plus basses sont les plus dures; elles le sont même plus que celles en terre cuite, et néanmoins j'y ai trouvé des haches en pierre polie, mais brisées, et un nucléus en obsidienne. La partie que j'ai explorée n'est pas grande, j'en ai pourtant extrait plus de 90 objets différents. Entre autres, j'ai choisi, pour le musée, deux pierres à moudre, auprès desquelles étaient du blé et de l'orge carbonisés; il y avait aussi des écailles de poissons, des os d'animaux sauvages, comme j'en avais trouvé pré­cédemment dans les tombeaux, par exemple: un bois de cerf à trois andouillers, des cotes, des ustensiles faits de ces mêmes objets et destinés à orner les poteries. J'ai envoyé une partie de ces trouvailles à l'exposi­tion préhistorique.» (Voir le Catalogue de /' Exp. préhistorique, p. 44. et suiv.) Il serait maintenant bien nécessaire de soumettre à des études sérieuses toutes les observations faites sur les terramares; de faire exécuter les dessins des différentes couches, de mesurer ces couches et de bien classer les objets qui y ont été trouvés. Jusqu'à présent, le temps a été trop court pour qu'il ait été possible d'exécuter tous ces travaux ; et personne non plus n'a pensé à l'importance de cette question, savoir: Si ces rives ont été habitées par le même peuple ou par des peuples différents, à la même époque ou à des époques différentes, ce que l'on pourrait peut-être déterminer en examinant, en étudiant les différences qui existent entre les reliques que nous possédons. On ne doit pas croire que ces couches se trouvent seulement sur les bords de la Tisza, comme par exemple, à puszta Zsiger, près du fossé du diable, à Öcsöd où, il y a quelques années, j'ai observé les mêmes couches

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