Romer Floris: Compte-rendu (Budapest, 1878)

1 - V. LESTUMULI (Halmok)

I IO Les tumuli. Sepultura christianorum nonnisi in atriis Ecclesiamun fiat , Ibid.) Nous voyons donc que cette lutte a duré assez long­temps, mais nous apprenons en même temps que toutes les sépultures que nous avons citées étaient vraiment des sépultures de païens, dont l'histoire était bien connue, et dont les noms avaient été répétés de génération en génération. Ces noms, avaient pourtant fini par tomber dans l'oubli, grâce surtout au zèle des prêtres qui éle­vaient des croix, bâtissaient des chapelles, principalement en l'honneur de la Sainte-Vierge, à côté des arbres sacrés, des puits, des pierres, sur les tumuli, et de préférence partout où il y avait des remparts barbares, renfermant les demeures et les sépultures des païens. Il est, je crois, bien reconnu que dans tous les pays où le christianisme s'est introduit, il en a extirpé le paganisme, chez quelques peuples un peu plus tót, chez d'autres un peu plus tard, mais qu'il lui a fallu quelques siècles pour opérer la conversion complète de ces peuples. * Plusieurs années d'expérience m'ont donné l'occasion d'observer partout que non-seulement les couvercles des sarcophages romains étaient brisés et percés d'un trou, pratiqué probablement dans le but de les dépouiller, mais que les tumuli aussi montraient, tantót sur leurs flancs, tantót sur leurs cimes des enfoncements qui devaient être la conséquence de fouilles opérées sans doute par les chercheurs de trésors. J'ai souvent pensé que l'on avait usé de ces violations pour faire perdre le souvenir des ancêtres; cependant les lois contiennent les punitions les plus rigoureuses contre les violateurs des sépultures, et surtout contre le clergé qui se rendrait coupable de cette profanation des tombeaux. Enfin j'ai trouvé le décret qui autorisait l'enlèvement des dépouilles des sépultures, et comme dans ces temps

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