Romer Floris: Compte-rendu (Budapest, 1878)

1 - I. LES SILEX TAILLÉS ET LES OBSIDIENNES EN HONGRIE.

Les silex taillés et les obsidienne. ? e ß Hongrie. i 7 devient encore bien plus dans notre patrie, à cause du mouvement de tant de peuples qui ont parcouru le bassin entre le Danube et la Tisza. Nous ne pouvons donc offrir ici, malgré toute notre application, malgré tous nos efforts, que des notices, des esquisses utiles pour les monographies qui seront publiées, nous l'espérons, plus tard. Ces descriptions, les tables et les dessins sont des matériaux indispensables pour la composition d'oeuvres plus étendues, réclamant un temps plus grand que celui dont nous pouvons disposer maintenant. Des savants et des débutants ont commencé le tra­vail; c'est à ceux qui viendront après eux de les com­pléter, de les achever. Comme il n'y a que deux ou trois années que les éclats et les nuclei de silex taillés ont commencé à attirer l'attention et qu'on les a recueillis, le nombre des trou­vailles est encore très-restreint, et nous avouons que la plupart n'ont pas été faites in situ , mais accidentellement. C'est pourquoi elles ne font qu'attester l'usage des silex, même en Hongrie, chose niée jusqu'à présent par nos anciens archéologues qui, à cause de l'absence de ces pierres, pensaient tous qu'à l'époque où les hommes se servaient d'ustensiles de pierre taillée, toute la Basse­Hongrie était couverte par les eaux de la mer. Il faut attendre qu'on recueille partout avec discer­nement les silex qui, dans les endroits les plus riches, sont des éclats d'opales de différentes couleurs, car le silex proprement dit ne se trouve chez nous que dans peu de localités. La carte ci-jointe, que j'ai dressée, fait voir les endroits, où des éclats d'opales ont été signalés par nos collègues ; ils sont indiqués par un s sur notre carte archéologique. La liste que nous donnons plus loin, indi­quera en outre les noms des localités ou le silex a été trouvé, mêlé aux obsidiennes.

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