Fülöp Éva – Cseh Julianna szerk.: „Die aktuellen Fragen des Mittelpaläolithikums in Mitteleuropa”. „Topical issues of the research of Middle Palaeolithic period in Central Europe”. Tata, 20-23 October 2003. (Tudományos Füzetek 12. Tata, 2004)
Marin Cârciumaru–Mariana Pleşa: Le paléolithique moyen tardif en Roumanie
Le paléolithique moyen tardif en Roumanie MARIN CÂRCIUMARU - MARIANA PLEÇA En ce qui concerne le Moustérien de la grotte Bordul Mare de Ohaba Ponor, en 1955 C. S. Nicoläescu-Plopsor invoquait M. Roska qui plaçait le Paléolithique de cette zone à un Moustérien moyen, à 1 encontre de O. Kadiè et du paléontologue M, Mottl qui l'avait attribué au Moustérien supérieur. De son côté, le paléontologue St. Gaál considérait le Moustérien de la grotte Bordul Mare un «moustérien chaud», quoique la présence du mammouth et du rhinocéros sibérien au niveau 1 d'habitat et le renne du niveau 3 représentait des témoignes indiscutables d'un climat froid et humide. En même temps C. S. Nicoläescu-Plopsor 1 exprimait non seulement la certitude de l'existence de Moustérien supérieur dans la grotte Bordul Mare, mais soulignait avec conviction le caractère retardataire de celui-ci, en le considérant même comme un Moustérien «prolongé». L'auteur mentionne aux niveaux 1 et 3 l'existence de «deux petites haches manuelles bifaciales» et d'une «pièce bifaciale taillée selon la technique protosolutréenne au niveau 3», ce qui approcherait les découvertes de cet endroit de celles de Baia de Fier de la grotte Muierilor dont elles seraient contemporaines. L'apparition en 1932, à la suite des fouilles archéologiques dues à J. Mailász, de certaines pièces dans les grottes de Nandru (Pestera Spurcatä), attribuées au ProtoSolutréen et au Szeletien par C, S, Nicoläescu-Plopsor, Al. Päunescu et Al. Bolomey, 2 a déterminé la réouverture des fouilles en 1955 dans les grottes Curatä et Spurcatä, Dans le profil du mur d'ouest de la section I de la grotte Pestera Curatä, publié en 1957, les couches moustériennes supérieures étaient marquées de M I et celles inférieures de M II a-b. Dans la couche moustérienne I, on mentionne des éclats et fragments non-typiques de quartzit et de silex et des «pointes de main» caractéristiques à côté des racloirs. On mentionne qu'il y aurait des différences entre la préparation du plan de frappe de la grotte Curatä et celui des grottes Bordul Mare de Ohaba Ponor et Muierilor de Baia de Fier, dans le sens que celui-ci apparaît ici réalisé par trois facettes, l'une droite et centrale et les deux autres latérales obliques. Après une couche stérile, on a coupé une deuxième couche de culture, dénommée Moustérien II a-b, caractérisée par la présence de haches manuelles, dont l'une en technique bifaciale. A l'occasion des fouilles de cette campagne, à 3,87 m, on n'a pas atteint le lit de la grotte. 3 La reprise des recherches de la grotte Curatä en 1956 par C. S, NicoläescuPlopsor et Al. Päunescu avait pour but déclaré «de rendre faciles certaines 1 NICOLÄESCU-PLOPSOR 1955. 2 NICOLÄESCU-PLOPSOR et al. 1957. 3 NICOLÄESCU-PLOPSOR et al, 1957. 221