Az Egri Múzeum Évkönyve - Annales Musei Agriensis 10. (1972)

Kozák Károly: Az egri várszékesegyház feltárása 1.

Pendant les travaux de construction du XVI e siècle, la file de chapelles sud de l'extension gothique fut presqu'entièrement détruite. En effet, c'est de ce coté que Tamás Varkoch, commandant de la place forte en 1542 avait joint le mur divisant en deux parties le château intérieur et le château extérieur. Les vestiges de ce mur furent découverts au-dessus de la porte «Setét» (figures 24—25). A la limite des sections 1 et 2 est, on a trouvé des tombes en plusieurs couches. Dans l'une de ces tombes, élevée en utilisant des pierres de bossage datant de l'époque romane, gisait un squelette non dérangé, oriente de l'ouest à l'est, sans mobilier funéraire (figure 25). Voir sa position sur la coupe D-D (figure 26). C'est également sur ce dessin que l'on trouve les couches faisant partie du sanctuaire principal et la coupe indiquant les restes de mur découverts dans cette partie de la cathédrale (coupe G-G). Démolition du mur Perényi Dans l'intérêt de la fortification du Château d'Eger, Tamás Varkoch, commandant de la place forte du baron Perényi, fit effectuer en 1542 des travaux de construction de grande envergure. C'est alors que fut élevé un remblai solide derrière le mur séparant le château intérieur et le château extérieur, et le mur de soutènement appelé mur Perényi, orienté approximativement du nord au sud. Il se rattachait au mur nord de la cathédrale romane et en se prolongeant vers le sud coupa les sanctuaires de la nef centrale. Dans le branche du mur, en partie déjà démolie, qui pénètre dans la cathédrale, nous avons découvert beaucoup de pierres intégrées secondairement. En vue de les desceller et de présenter de manière compréhensible les restes relativement peu nombreux de la cathédrale médiévale, nous avons démoli la partie du mur Perényi s'allongeant dans la cathédrale. Au cours des travaux nous avons trouvé une quantité considérable de matériaux gothiques en pierres qui, au cours des travaux de reconstruction, furent en partie remises à leur place initiale (figures 27 — 28). Section B. 1 Cette section se situait déjà sur l'emplacement de la cathédrale remontant à l'époque romane. Lors des travaux des fouilles nous procédions de l'est vers l'ouest. Les deux séries de section (B et J) se rencontrèrent au milieu de la nef centrale. Sur le mur de coupe I—I constituée à leur limite nous avons pu suivre les diverses couches. Sur la coupe nord-sud (coupe J-J) nous avons fixé les vestiges des colonnes et de murs de nef romans (figure 26). Derrière le mur Perényi démoli, on voit l'ancienne entrée du sanctuaire latéral nord murée jadis par des pierres de bossage (figures 29—31). Un phénomène semblable a été observé au sanctuaire latéral sud dans la section J. 1. Dans la nef centrale nous avons trouvé un motif cylindrique de pierre sculpté, se dégageant d'une console conique (figure 32). Selon notre hypothèse, il a été exécuté dans la deuxième partie du XIII e siècle et appartenait probablement aux voûtes de la cathédrale. Une partie du mur nord de la nef et la base d'un pilier furent également retrouvés dans cette même section (figure 33). Section J. 1 C'est dans cette encoignure de la nef que sont restés conservés les éléments les plus importants de l'époque romane. Devant le sanctuaire latéral, muré au temps des construc­tions gothiques, on a trouvé les vestiges d'un autel portant les traces d'un grand incendie (figures 34—35). Au mur sud de la nef on peut nettement distinguer le borrage original joiment façonné et les additions ultérieures. Ce mur provenant de l'époque romane fut construit de pierres de bossage de petites dimensions, tandis que dans le mur datant de la deuxième moitié du XIII e siècle de qui s'y rattache à l'ouest nous avons trouvé des pierres de bossage de grandes dimensions. 167

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