Az Egri Múzeum Évkönyve - Annales Musei Agriensis 8.-9. (1972)

Molnár József: Az egri Kethüdá dzsámi

LA DJAMI »KETHÜDA« D'EGER Un des plus célèbres nomuments d'art de la ville d'Eger d'un grand passé historique, c'est le minaret construit vers le milieu du XVII e siècle qui marque pour ainsi dire comme une borne démarcative, le point le plus septentrional de l'ancienne occupation ottomane en Europe. Le djami qui s'élevait à côté du minaret - et qui pendant 144 ans servait d'église chrétienne - fut jeté bas en 1841 à cause de son état délabré constituant un danger de mort. Ses pierres de taille ont été utilisées lors de la construction des murs du bâtiment classicisant, se dressant de l'autre côté de la rue. Les représentations et les descriptions datant du XIX e siècle permettent de poser en fait que le temple musulman jetée à bas, peut être classé permi les djamis typiques bien connus en Hongrie. Par contre la tour séparée, haute de 40 m touchant le mur extérieur de l'ancien djami, est une des créations remarquables de l'architecture provinciale turque, son or­nementation plate divisant la surface et la plastique du bâtiment dépassent de beaucoup les constructions du même genre se trouvant en Hongrie (Érd, Pécs, Szigetvár). Le „djami Kethuda" a été bâti un siècle plus tard que les autres temples turques, c'est ce qui explique, pourquoi nous découvrons dans la structure du monument d'art des innovations techniques et des modernisations que nous chercherions en vain aux minarets existant en Hongrie. Tandis que les autres s'élèvent sur un plan (Kodécofonal) , le monument d'art en question avec son plan polygonal de 14 angles, est une curiosité unique dans notre pays. En dehors du plan de 14 angles, ce monument d'art est enrichi d'un autre nouvel élément structural, notamment de l'escalier en colimaçon conduisant au balcon circu­laire (cherefe) et de sa variante, insolite dans notre pays; tandis que l'on accédait à l'entrée des autres minarets tronqués existant chez nous, de l'intérieur du djami, c'est-à-dire de la galerie des femmes, on n'accède à l'entrée du minaret d'Eger que de dehors. Tandis qu'aux autres minarets tronqués les premières marches de l'escalier à vis commençaient au-dessus du soubassement (kursu), l'architecte anonyme avait utilisé comme escalier l'espace mort du soubassement, supprimant par là l'entrée s'ouvrant de la galerie des femmes. L'importance architecturale et la valeur artistique de notre monument d'art fut reconnu très tôt, c'est-à-dire au début du XIX e siècle, il fut classé monument d'art en 1829. Bien qu'on l'ait réparé et rétabli à plusieurs reprises, on a toujours oublie le socle à plusieurs marches (kaidé) se trouvant sous le niveau de la rue remblayée depuis des siècles, et qui constitue une partie organique du minaret. L'enfoncement du niveau de la rue rendrait visible le socle à plusieurs marches qui dans une ambiance transformée en parc enrichirait d'une nouvelle impression artis­tique les centaines de milliers de touristes arrivant dans la ville. Józset Molnár 247

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