Módy György: Képzőművészeti írások (A Hajdú-Bihar Megyei Múzeumok Közleményei 34. Debrecen, 1978)
Résumé
LES TABLEAUX HISTORIQUES DE LÁSZLÓ HOLLÓ À l'exposition d'ensemble, organisée en hiver de 1959 au musée Déri, l'attention des visiteurs, connaisant seulement les natures mortes et les paysages d'antérieur de l'artiste, fut attirée par la peinture à l'huile, dégageant l'esprit tragique du sujet, «La mort de Koppany» (Koppány halála, 1941). Àl'exposition du musée, au printemps de 1961, on put voir un de ses ches d'oeuvres prématurés, — la «Sacrification du cheval blanc» (Fehérló-áldozás, 1929, à l'huile) son aquarelle, bien qu'elle soit petite, quand même monumentale, — «La bataille d'Alpar» (Alpári csata, 1935) et les peintures à l'huile, les plus eminentes parmi ses oeuvres de sujet historique: «Oblation de la sainte couronne» (A szent korona felajánlása, 1937., 74x60 cm.), «La Fondation de la cathédrale d'Esztergom» (Az esztergomi székesegyház alapítása, 1940.) et «La mort de Koppany» (Koppány halála, 1959.). Cette dernière est une recomposition géniale du sujet de l'étude, faite il y a un quart de siècle «Étude sur la défaite de Koppany» (Tanulmány Koppány leveréséhez, 1935., mordant de noix). À son exposition d'ensemble, présentée également au Musée Déri en 1968, la peinture à l'huile «L'alliance scellée par le sang» (Vérszerződés, 1966.), exerça le même effet sur les visiteurs. Ce sujet l'occupa dès sa jeunesse, dont la preuve est 1' «Étude sur l'alliance scellée par le sang» (Tanulmány a vérszerződéshez, 1927, à la craie). Les ouvrages, s'occupant de l'art de László Holló, mentionnent en particulier les peintures, les aquarelles et les dessins, ayant un sujet d'histoire. Mais l'exposition, organisée en septembre de 1970 au Musée Déri à Debrecen, fut la première occasion où le public et les historiens des arts purent voir, à l'exeption de deux peintures à l'huile et quelques dessins, toutes ses oeuvres de sujet historique. Le musée, avec l'organisation de l'exposition, apporta d'importantes contributions, également à la révélation de l'oeuvre de László Holló qu'aux solennités nationales de millénaire d'István I er . Notamment, la plupart des tableaux historiques de Holló est une profession de foi passionnée de l'artiste pour la personnalité, pour la vie et pour l'activité d'István I er . C'est la confession d'un peintre d'une importance européenne, de nous, en notre langue, mais pour toute l'Europe. Pourquoi se tourna l'intérêt de Holló, — de l'artiste et de l'homme — vers la première époque de notre histoire, laquelle pose de difficiles questions à la nation hongroise? Pourquoi s'intéresse-t-il pour la personne d'István I er qui vécut et souffrit ces questions et tâcha de les résoudre? La plupart de ceux qui s'occupent de son art, partent du fait que le plus grand nombre de ses tableaux historiques naquirent entre 1937 et 1941. De ce fait ils déduisirent qu'il se fut enfui «dans le passé hongrois», quand son art, lié aussi de point de vue social, se heurta aux obstacles. Les idées de Viktor Julow qui analysa les périodes de style de Holló — jusqu'ici insurpassablement, — rendent des racines plus profondes sensible, il constate que le style le plus caractéristique, attribué à Holló, c'est développé au milieu des années 1930. «.. .l'artiste, arrivé à l'âge viril mûr — au temps du paupérisme de la grande crise économique et d'accroissement du danger fasciste — pangermanique — sans qu'il se fût occupé de la politique d'après le programme, n'importe quand, — se trouva en face des questions de l'existence ou non existence nationale. Cherchant la réponse, il se fut tourné vers le passé, vers le passé le plus ancien, vers les racines, vers l'époque de la maison des Árpád. .. » Il est certain que László Holló, en voyant l'extension du Troisième Reich nazi, quasi inconsciant, se tourne toujours de nouveau vers la personne d'István 1 er qui défendit, lui-aussi, l'indépendance du jeune État Hongrois. L'ensemble des tableaux historiques de l'artiste, pourtant, témoignet, bien qu'ils s'adaptent organiquement dans les périodes de style de la carrière de six dizaines d'années, — qu'ils sont une partie séparée de son oeuvre. Les ouvrages de sujet historique, de la fin des trente et du commencement des quarante années, remontent tous, étroitement aux oeuvres pareilles par leur sujet des périodes précédentes. La prédisposition de László Holló à l'histoire nationale prend son origine dans son enfance, dans l'atmosphère familiale. Son père fut professeur d'histoire et de hongrois. Il étudia dans la septième classe de gymnase quand il peignit le portrait de vieux Kossuth. Dans sa jeunesse il lut volon6« 83