A Debreceni Déri Múzeum Évkönyve 1979 (Debrecen, 1981)

Irodalomtörténet, művelődéstörténet - Tóth Béla: Descartes et Debrecen

Béla Tóth DESCARTES ET DEBRECEN La phylosophie de Descartes se présenta, dans son intégralité á Debrecen, avec Martin Szilágyi Tönkő. Celui s'appropriait cette tendance philosophique au temps de ses études en Hollande (1660— 69). II avait proclamé dés le commencement de son professorat (1670) la théorie de Descartes á la jeunesse du Collége, et en 1878 il publia aussi, sous forme de livre, ses cours (Philosophie ad usum Scholarum praesertim Debrecinae applicata, Heidelberg). Ä partir de се temps-lä son oeuvre, le cartésianisme, devint par ses étudiants, des futurs professeurs et pasteurs, jusqu'au milieu du XVIII­éme siécle une facon de voir dominante dans la ville. C'est Nicolas M. Apáti qui s'était élévé peut­étre le plus haut d'entre ses étudiants, il avait rédigé et publié un excellent éthique „civile" sous le titre „Vita triumphans" (Amsterdam, 1688). Mais au tournant du siécle il у avait aussi des mé­decins, pasteurs, professeurs cartésiens á Debrecen, comme Étienne Király, Jean Debreceni Herczeg, Michel Karmaczi Vári, Étienne Huszti Szabó, ils avaient fait tous la connaissance de la nouvelle science sous la direction des professeurs cartésiens bien connus, en Hollande. Mais la Philosophie de Descartes (au vrai le manuel scolaire de Martin Szilágyi Tönkő) fut enseignée au Collége dans les années 20—40 et suivantes par Martin Piskárkosi Szilágyi et Étienne Szilágyi Tönkő, fils de Martin Szilágyi Tönkő, comme le manifestem les notes de leurs étudiants, restées en manuscrit. (Bibliotheque du Collége, R. 77., R. 287., R. 303.) En vertu de la nouvelle théorie, fut pris un vif intérét pour les sciences naturelles et leur en­seignement, surtout celui de la mathématique, de la physique et de l'astronomie, avancait consi­dérablement, comme l'indiquent deux disputations cartésiens aussi, (celle de Michel Bárány et celle d'Étienne Csapó). Mais les cartésiens se sönt frayés une voie vers le raisonnement theologique, progressive (la theologie naturale, cocceianisme) et d'une maniére generale vers le racionalisme aussi. Pour les années 1740 et suivantes le cartésianisme pourtant, en consequence du dévéloppement des science, tómba en desuetude et sa solidification menacait á Debrecen du danger de rester en arriére. Се danger fut écarté par George Maróthi (1715—49) celui, qui pendant ses études (6 ans et demi) a l'étranger (Zurich, Bäle, Bern, Groningen) avait appris les nouveaux résultat de la science, les découvertes mathématiques et physiques de Leibnitz et Newton, la systhéme philosophique de Wolff, mais aussi les récentes conquétes de la philologie-classique, et en possession de ceux-ci, il a commence la lutte pour les faire accepter au Collége. Sur la base des „Institiones" de Jean Frederic Weidler, il avait commence par example Féducation de la mathématique sur un niveau accadémique selon l'ésprit de Wolff. Pour l'enseignement de la physique experimentale, il avait organise une nouvelle sale de cours, un nouveau depot des instruments physique et un observatoire et il commenca faire des cours d'histoire, de geographie et de sciences classiques sur une toute nouvelle base. Hélás il ne pouvait pas terminer son oeuvre á cause de sa mórt prématurée, mais il réussit á diriger le navire du Collége vers la terre promise des nouvelles sciences et á mettre un terme á Parriération au moin d'un demi siécle. 437

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