Bíró Szilvia - Székely Zoltán: Arrabona - Múzeumi Közlemények 49/1. Tanulmányok T. Szőnyi Eszter emlékére (Győr, 2011)
R. Facsády Annamária: Un type de bijou á dater? Remarques sur la "bague de Caracalla" d'Aquncium
ARRABONA 2011.49/1. TANULMÁNYOK Fig. 2. Fig. 3. L’intaille de la bague Profil de la bague en 1913, mais en raison du manque de documents, il n’est plus possible de déterminer leur position originale et de préciser avec une entière exactitude l’ensemble du mobilier archéologique récolté. D’après l’inventaire de l’époque du musée nous avons une forte probabilité de pouvoir identifier les objets recueillis auprès de la bague, mais le seul fait démontré de manière irréfutable est que ces objets furent exposés ensemble comme mobilier de la tombe dite « IX ». Ainsi, la même « tombe riche » aurait caché le relief en ivoire du 1er siècle apr. J.-C. représentant Héraclès et Omphale (Láng 1923, 3-32 - La date indiquée de la découverte est 1897; Topái 2003,55), un autre reliefen ivoire (Topái 2003, 55.) représentant un jeune homme, une tête de Méduse en ambre sculpté (Nagy 1942, 653. ; Topái 2003, 56.), servant peut-être de couvercle d’une boîte, une capsule d’amulette en or (Facsády 2009, 116. Kat. 234.), une bouteille en verre de forme du 1er siècle (Topái 2003, 55-56.) et d’autres objets non identifiables dans la collection actuelle. Une liste similaire, quoique recensant moins d’objets, figure dans la présentation de ce même mobilier funéraire par Kuzsinszky. (Kuzsinszky 1934, 84.) Tibor Nagy — en s’appuyant sur les notes de Nándor Láng — a identifié la défunte à la jeune Vettia Fortunata à qui Aurelius Hierax, son mari vétéran de la légion IL Adiutrix aurait fait sculpter ce sarcophage sans décor. Tibor Nagy suppose que c’était déjà après l’assassinat de Caracalla (Nagy 1987-1988, 240.), lors des funérailles qu’il aurait posé dans la tombe ces œuvres de grande valeur et conservées dans la famille depuis longtemps. La dimension de la bague, son style de décoration, le portrait gravé dans la pierre fine et les circonstances (restituées) de la découverte du bijou posent plusieurs questions. Il est bien sûr toujours nécessaire de déterminer la date de création de tout objet archéologique, mais cette fois-ci, en raison de la gemme ornée du portrait d’un empereur, nous devons aussi procéder à des examens portant sur la possession et du port de la bague. La dimension de l’anneau soulève aussi bien la ques110