Arrabona - Múzeumi közlemények 12. (Győr, 1970)
Jenei F.: Károly Kisfaludy
udvarházak olvasgató, irodalomért, színházért és nem a társadalmi, hanem a hazafias reformokért lobogó ifjúságot. Ők állanak szemben a maradi táblabírákkal. Arcképük az öregek kidolgozott, részleteiben is megrajzolt képével szemben vázlatos, egyszabású. „Kedve ;ek és lelkesek, nemeslelkűek és érzékenyek, picit józanok, picit hajlanak az apróbb cselekre, és mind frissek, mind tavaszt hirdetnek, művelődést és kultúrában való megújhodást." 26 Ilyenek Károly és Mali, Sándor és Rozi, Elek és Klári, Elemér és Lina, Elek és Lidi, és sorolhatnám a párokat, akik túljárnak az öregek plánumjain. — A dunántúli emlékekből lép elő a prózai írások Tollagi Jónása, Sulyosdi Simonja és népi figurái is. Egy-egy részletében innen meríti színeit a népélet rajzába is. A régi és új küzdelme él a maradi apák és a haladó fiatalok összeütközésében. Ez adja Kisfaludy műveinek mozgalmasságát, eleven életét. S ez az élet számunkra nem idegen, sajátosan dunántúli, Győr megyei is volt.. Jenéi Ferenc KAROLY KISFALUDY Károly Kisfaludy (1788—1830) est issu d'une ancienne famille noble hongroise. Sa naissance a coûté la vie de sa mère ce qui eut pour conséquence que son père s'éloignait rigidement de lui. Obéissant à la volonté de son père, il entra dans l'armée et participa aux campagnes des temps napoléoniens. Après la paix conclue, en 1809, à Schönbrunn, il quitta l'uniforme, acceptant que son père le déshérite. Il s'établit à Vienne où il étudia la peinture. Il fréquentait la société des écrivains de Vienne et fit la connaissance de la littérature dramatique allemande de son époque. En 1815 il fit un long voyage: il visita l'Allemagne, la Suisse et l'Italie. Tout en continuant à se perfectionner dans la peinture, il étudia la vie théâtrale, surtout celle de l'Italie et particulièrement le théâtre de Goldoni. En 1818 il retourna en Hongrie, et en 1819 il s'établit à Pest où il vécut modiquement de sa peinture. A Pest il rechercha également la société des écrivains. Il commença à écrire déjà comme soldat et maintenant il se mit à relire ses drames écrites dans sa jeunesse et corrigea et retoucha plusieurs de ses pièces dont l'une, intitulée „Les Tartares en Hongrie" fut, le 18 avril 1819, présentée par la troupe de Székesfehérvár. Le drame connut un grand succès, et la date de sa première devint la date initiale très importante de la nouvelle littérature hongroise, du romantisme et de l'ère des Réformes. Le drame fut présenté avec grand succès aussi à Budaoest, et Kisfaludy écrivit l'une après l'autre ses pièces, des drames et des comédies. Avec ses pièces originales, il a rompu le règne des pièces traduites de langues étrangères qui dominaient le théâtre hongrois, et pourvut d'un programme original les troupes de comédiens hongroises. En 1822, il lance l'almanach littéraire intitulé ..Aurora". Kisfaludy, comblé de succès, devint en sa qualité de directeur de l',.Aurora", le chef de la vie littéraire de Pest, et 1',.Aurora" l'organe d'une grande importance de la littérature hongroise de l'ère des Réformes. Kisfaludy avait comme directeur de grandes exigences avant en vue de grands buts, un organisateur excellet qui a créé un public pour la littérature romantique hongroise de l'ère des Réformes. Autour de drames historiques, il était aussi le maître des comédies. L'écrivain des comédies basées au début sur le comique de situation, devint le créateur de nièces tendant à la psvchogranbne et au comique de caractère. L'homme toujours actif qui dans tous les genres a créé des valeurs durables, mourut, riche en projets, à l'âge jeune, le 25 novembre 1830. Il semble tout naturel de poser la question de savoir quelles étaient les relations de Kisfaludv, né à Tét, dans l a comitat de Gvőr, avec son nays natal. Il était le poète non seulement de la petite Plaine Hongroise proprement dite, mais de toute la Transdanubie. C'est à cette contrée qu'il emprunta les nersonnages de ses récits et de ses comédies, et il a peint le monde des gentilhommières tel qu'il l'a connu. Il a représenté la lutte entre l'ancien et le nouveau, pntre les nères conservateurs et les fils d'un esprit progressiste. C'est ce qui a remoli les oeuvres de Kisfaludy de mouvements et de vie. Et ce monde était aussi celui du comitat de Győr. Ferenc JENÉI 26 Uo. 61. 16» 243