Arrabona - Múzeumi közlemények 7. (Győr, 1965)

Kozák K.: Le reliquaire en forme de buste de Saint Ladislas a Győr

c) La rénovation de 1600, lorsque la couronne a été changée en une couronne à dix branches, le cou et le collier ont été faits d'une plaque laminée. Nous pouvons donc voir, dans ce court compte-rendu de nos recherches que nous touchons ici à plusieurs questions —• pour l'instant sans preuves — qui supposent que la tête a été faite antérieurement au reste. Dans le texte hongrois de notre éitude, nous avons parlé en dé.ail de tout ceci et nous ne voulons a/ttirer l'attention maintenant que sur deux faits seulement, ce qui, en partie, éliminent les difficultés qui se pré­sentent en ce qui concerne le supposition de la datation préliminaire eft qui, posent de nouveaux problèmes relatifs à l'histoire de l'orfèvrerie. Nous sommes arrivés au résultat suivant:. Le buste en émail cloisonné à fil — nous pensons que primitivement il était en émail champlevé —, était non seulement en guise de décoration, mais il était le symbole du firmament étoile et ainsi jusqu'aux XIème et XIIIème siècles, n'était porté que par les figures d'empereurs — doués de force céleste. Cette „mise" seyait au beau-père de l'empreur de Byzance, Saint Ladislas et encore plus à Béla III. héritier présomptif du trône byzantin, mais ne peut être la trouvaille d'un orfèvre de l'époque de la dynastie des Anjou, parce que, à cette époque-là, ce genre de motif avait déjà perdu son sens. Nous supposons donc que le reliquaire de l'époque de Béla III. n'était pas seulement un reliquaire en forme de tête, mais tout comme sur les monuments mortuaires de l'époque, on a représenté Saint Ladislas sur le reliquaire en forme de bus J e. en costume d'empereur byzantin. Les émaux cloisonnés à fils posent inévitablement la question des origines de cette sorte des émaux. L'auteur a pu longtemps étudier la main du reliquaire d'Aoste., dont les émaux cloisonnés à fils ont été pendant un certain temps considérés par la recherche hongroise comme bien plus anciens que les émaux cloisonnés à fils hong­rois. Sur cette base, on avait déclaré que cette technique de l'émail provenait d'ateliers de l'Italie du Nord. Nous devons donner raison à Joseph Braun qui, dans son livre sur les reliquaires a clairement démontré que les émaux d'Aoste étaient postérieurs au reliquaire. Nous devons ici mentionner la possibilité que se genre d'émail provient de la Hongrie du XIV ème siècle, comme imitation de broderies à bordure dorée. Nous connaissons nombre de diadèmes brodés de fil d'or et de perles, trouvés dans les sépultures datant du XIV ème siècle, qui sont les copies mêmes des émaux cloisonnés à fils, tandisqu'en Italie nous n'en connaissons pas. Beaucoup de questions litigieuses et contestables se posent devant cette merveille du Moyen-âge européen et nous pensons qu'en résultat de cet article bref, elle sera le centre de l'intérêt général et elle instiguera les experts â de nouvelles recherches. L'auteur désire prendre part à ce travail avec une monographie plus emple et allant dans les profondeurs du détail. Gy. László 14 Arrabcna 209

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