Arrabona - Múzeumi közlemények 6. (Győr, 1964)

Horváth B.: Données sur la vie et l’oeuvre de Dezső Orbán

indítékokat is kapott a „Márciusi est"-től, mely Ferenezynek kétségkívül egyik legjobb, legérdekesebb képe, ha stílusával, hasonlóan a „Tél"-hez, 26 nem is illeszkedik bele szervesen Ferenczy oeuvre-jébe. E két kép, mely pasztellszerű előadásmóljával különben is Rippl-Rónaira utal, \(e legzseniálisabb modern magyar művész hatása alatt készült. Orbán művészete tehát akkor is, midőn egy s másban Ferenczy művészetéhez látszik kapcsolódni, vagy ténylegesen is Ferenczy befolyása alatt alakul, tulajdonképpen mégis francia gyökerekből táplálkozik, s fő vonásaiban a francia művészettől határozódik meg. Horváth Béla DONNÉES SUR LA VIE ET L'OEUVRE DE DEZSŐ ORBÁN Dezső Orbán, peintre, artiste graphique et écrivain d'art qui vit actuellement à Sidney, est né à Győr le 26 novembre 1884. Ce n'est pas à la carrière d'artiste qu'il se prépara, mais à la carrière universitaire. C'est en faisant ses études de mathé­matique à la Faculté des Sciences de l'Université de Budapest qu'il commença à s'in­téresser à la peinture. Il exposa pour la première fois au Salon National en 1905. Il ne fréquenta pas l'Ecole des Beaux-Arts, et comme de nombreux artistes de son époque, c'est en autodidacte qu'il acquit ses connaissances de l'art. Il se rendit à Paris en 1906. d'où il revint l'année suivante, puis, en 1911, il retourna dans la capitale française où son art reçut les plus fortes impulsions. Lors de son premier séjour à Paris il fréquenta surtout Berény et Kernstock. Son plus ancien paysage connu, datant de 1905 environ, avec ses tons foncés et sa conception par plans, offre un mélange intéressant sinon pas très heureux du style de Munkácsy et de l'Ecole de Nagybánya. Son tableau suivant, également peu connu, intitulé les „Maisons de Charenton" (1908) nous permet de conclure qu'à son arrivée à Paris, lui aussi fut saisi par l'art des grands maîtres impressionnistes français, en premier lieu par Monet, à la compré­hension duquel la connaissance de la peinture de Nagybánya l'avait préparé jusqu'à un certain point: au début, pour s'orienter, ce furent surtout les jeunes artistes qui durent l'aider, ceux qui, comme Utrillo, partirent de l'art des impressionnistes, et tout d'abord de Monet, se basant pour leur départ sur les tableaux qui annonçaient les tendances synthétiques du postimpressionnisme („Saint-Germain l'Auxerrois", „La cathédrale de Rouen" [Cours de la Maîtrise]). Cependant Orbán voit encore tout par plans et compose sur les plans. Le coloris de ses tableaux est caractérisé par une vision claire et impressionniste. Il résout sa tâche à l'aide de quelques couleurs à peine: le jaune clair, le vert clair, le bleu clair constituent les couleurs principales de ses compositions. Les tableaux où l'influence de la peinture française est tout à fait frappante, semble à certains égards offrir des rapports assez sensibles avec la peinture hongroise, notamment avec celle de Károly Ferenczy. Nous pensons en pre­mier lieu à la manière de voir par plans, à l'appareillement du jaune-bleu-vert do­minant dans une certaine mesure, ainsi qu'à certains motifs comme la conception et la solution apparentées du ciel ou des arbres (Ferenczy: „Paysage d'automne", „Soir de Mars", „Octobre", „Baignade d'automne", „Enfants chevauchant des ponnys"). Une assez grande distance, sinon chronologique, mais en conception, sépare les „Maisons de Charente" du „Paysage" inconnu jusqu'ici, exécuté au pastel et carac­térisé par une certaine contradiction intérieure. Cette contradiction qu'on rencontre dans les oeuvres d'autres artistes exécutées à cette époque, consiste en ce que les éléments du paysage sont fixés sur la toile d'après un conception fondamentalement différente: par exemple dans l'arrière plan du tableau on retrouve la même compo­sition par plans que dans les „Maisons de Charente", alors que le plan central pré­sente — visiblement sous l'influence de Cézanne — un effort d'une vigoureuse spati­lité et corporalité. Or, même dans le plan central, l'artiste n avait pas encore atteint à ce degré de robustesse pour rendre sensible l'espace, le corps et la matière, que dans ses natures mortes peintes un ou deux ans plus tard. Ce „Paysage" ne s'apparente au „Soir de Mars" de Ferenczy pas seulement par 26 Reprodukálva: Petrovics: i. m. 55. kép. 344

Next

/
Oldalképek
Tartalom