Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 25. – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1995)

Rei Cretariae Romanae Fautorum Acta XXXIV - Bet, Ph. – Wittman, A.: La production de la Céramique sigillée a Lezoux (Auvergne, France) durant le Bas-Empire. p. 205–220. t. XV–XVIII.

horizontale, extrêmement développée, et moulurée sur ses deux cotés. № 208: ce type de récipient n'est connu que sur le site de l'Oeuvre Grancher. Sa forme est celle d'une coupelle ou d'une petite assiette à paroi convexe. Un marli plat, laissé vierge de toute décoration, se rattache à la panse selon une courbe ininterrompue. № 209: au même titre que le Drag. 35 dont il est le pendant, le Drag. 36 (forme n° 015 de Lezoux - ibid., 39, 41) s'est perpétué au coeur de l'Antiquité tardive. Un changement, cependant, est intervenu au niveau de la panse qui, au lieu de rester courbe, a adopté un profil plus rectiligne. Ce redressement de la paroi a eu pour conséquence de faire apparaître une rupture de plan, aussi bien extérieure qu'intérieure, à l'endroit ou se rejoignent le marli et la panse. De temps à autre, on retrouve à l'intérieur des vases la gorge qui soulignait le raccord entre ces deux éléments. Le marli, pour sa part, n'a subi que très peu de modifications; quand il ne suit pas un inflexion régulière, il se présente comme un lèvre droite, en position oblique et avec une extrémité retombante que l'on voit quelquefois bordée sur sa face supérieure par une gorge ou un ressaut. Même s'ils n'étaient pas aussi fréquemment ornés que IÊS Drag. 36 classiques, les dérivés du Bas-Empire n'ignoraient pas les décors à la barbotine; au demeurant, les potiers ont su faire preuve d'une certaine fantaisie pour agrémenter leurs marlis, puisque les feuilles d'eau stylisées, qui étaient jusque-là la parure exclusive du Drag. 36, furent parfois remplacées par des incisions guillochées. Pour le IVe s., la mesure des diamètres à la lèvre a mis en évidence la fabrication de deux séries distinctes, l'une regroupant des assiettes de 13 à 20 cm de large, l'autre étant représentée par de grands plats creux dont le calibre oscille entre 29 et 36 cm; la forme du pied était fonction de la taille du vase: de section à peu près rectangulaire sur les petites assiettes, il était en bourrelet sur les récipients les plus grands. Aussi, la comparaison du nombre d'exemplaires de chaque série montre que les potiers de cette époque ont orienté leur production avant tout vers les grandes tailles, à l'inverse de leurs ancêtres du Haut-Empire qui privilégiaient plutôt les petits formats. № 210: bien que son marli soit similaire à celui de la forme précédente, ce vase extrêmement profond possède des proportions particulières qui permettent de le classer comme une forme différente; nous pouvons donc en conclure que durant le Bas-Empire, la notion de service n'a pas totalement disparu dans les officines de sigillée. № 211: fabriqué indifféremment en sigillée, en céramique grise lissée et en céramique commune, ce plat est une survivance de la forme Curie 15, créée dès les premières années du Ile s. (forme n° 045 de Lezoux ­ibid., 42-43). Bien que dans l'ensemble il soit resté fidèle à son modèle initial, ce dérivé se signale par le creusement beaucoup plus prononcé de la panse, et par la diminution, en contrepartie, de la hauteur du bord qui devient de ce fait un simple marli. De surcroît, la moulure en quart-de-rond que les potiers façonnaient systématiquement sur les Curie 15 classiques, n'existe plus sur la forme n° 211, et n'est parfois même pas remplacée par un angle saillant. Parallèlement aux plats issus de la forme Drag. 36, le n° 211 fut produit essentiellement en deux tailles; les petites assiettes qui mesurent 15 à 20 cm de large sont, là encore, moins fréquentes que les grands récipients dont le diamètre varie entre 29 et 36 cm. La décoration guillochée, absolument étrangère aux plats du Ile s., se rencontre quelquefois sur le marli des vases tardifs. № 212: d'une allure génélare sensiblement identique, la forme n° 212 n'a cependant pas les mêmes proportions que le plat n° 211. Ces deux récipients aux fonctions divergentes, quoique complémentaires, devaient former un service, à l'instar des dérivés du Drag. 36. № 213: ce plat se compose d'une panse convexe, assez profonde, et d'une grosse lèvre débordante; sa paroi interne est souvent traversée d'une gorge ou d'un ressaut, et^son diamètre à la lèvre dépasse généralement 30 cm. Réalisé également en céramique à engobe ocre, il découle en droite ligne de la forme n° 032 de Lezoux anciennement Walters 80 (ibid., 40, 43). № 214: inventée par les potiers de l'Antiquité tardive, la forme n° 214 est une grande assiette à panse conique et à lèvre verticale; cette dernière peut présenter une forte concavité ou être séparée de la panse par une fine rainure horizontale. № 215: c'est une petite coupelle carénée à paroi évasée et à lèvre ronde. Sur la surface extérieure, une moulure en creux longe la carène, tandis que la lèvre est bordée d'un ressaut. Retrouvée seulement sur le site Taurin, cette forme très rare ne s'apparente à aucune production sigillée du Haut-Empire. № 216: d'un diamètre ne dépassant pas une douzaine de centimètres, ce vase tronconique porte une lèvre ronde dont la limite extérieure est matérialisée par un très léger ressaut; deux rainures à peine esquissées décorent la paroi du récipient, et de la même façon, la carène située sur la partie basse est sillonnée d'une gorge, elle-même juxtaposée à une petite moulure plate. La forme n° 216, dont seul le site Taurin a livré quelques fragments, a été créée de toutes pièces à la fin du Ille ou dans le courant du IVe s. № 217: dans cette forme, le bord oblique est en retrait par rapport à la panse. Cette dernière est très évasée, et sauf exception, comporte toujours une ornementation guillochée surmonté d'une moulure concave. Le pied est d'ordinaire pentagonal, et le bord, quelquefois couvert de guillochis, est doté d'une lèvre aplatie, en tout point semblable à celles des formes 203 et 220. La forme n° 217 a été élaborée en marge des influences du répertoire classique et nous apparaît donc comme un produit typique du Bas-Empire. 208

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