Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 19. 1979 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1981)

Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. p. 291–292.

NOTES 17. La legio IUI Flauia était-elle à Aquincum entre 178 et 180? La carrière de Q. Caecilius Rufinus Crepereianus peut être datée — à la base d'une inscription d'Aquincum récemment découverte (Németh, 1976, 193—199, 203—204) — à l'époque de Marc Aurèle (Fitz 1978a, 373—374; Fitz 1978b, 51—54). D'après ces données Crepereianus gouverna la Pannonié Infé­rieure entre 163/64—166, lorsque la legio II Adiutrix, partie en guerre contre les parthes, fût remplacée par la legio IIII Flauia. J. P i s о , chercheur roumain de Kolozsvár, essaya de déterminer l'époque d'une manière différente (1979, 80—81). L'auteur part de la supposition d' E. G г о a g, à savoir que Cre­pereianus pouvait éventuellement être identique avec Q. Cae­cilius Rufinus, proconsul de la Crète et de Cyrenaica (PIRr С 75, 76). D'après le type des lettres, l'inscription de Gortyn, érigée en honneur du proconsul (ICr., IV. 301) date probable­ment du même temps que celle de P. Septimius Geta (ICr., IV, 302), qui au début de sa carrière fût questeur du proconsul dans cette même province. Si les deux inscriptions datent du même temps, c'est que la questure de Geta, que l'auteur suppose entre 177/78, détermine aussi l'époque du proconsulat de Rufinus. Selon les inscriptions d'Aquincum (CIL, III, 10407, 10415) de Crepe­reianus, il dût gouverner la Pannonié Inférieure sous le règne des deux Auguste. Vu l'époque connue du proconsulat de Crète et de Cyrenaica cela ne peut représenter que les années 178—180. Selon l'opinion universelle des chercheurs c'est Sex. Quintilius Condianus qui, durant la seconde période de la guerre marco­manne fût gouverneur de la Pannonié Inférieure (DOBÓ, 1968, 67—68, No. 47). Nous n'avons aucun détail direct quant à l'office pannonién de Condianus, la référence de Cassius Dio (LXXI, 33, 1 ; LXXII 5, 3—5) n'est absolument pas univoque. L'auteur suppose que Condianus pouvait éventuellement commander une des légions de la Pannonié Supérieure, ou qu'il avait, au cours de la guerre une autre charge spéciale. Si durant ces années de guerre Crepereianus était à la tête de la Pannonié Inférieure, la garnison du camp militaire d'Aquincum était fournie par la legio IIII Flauia. Cela parait vraisemblable, car la legio II Adiutrix se tenait pendant la guerre en Barbaricum (CIL, III, 13439). La nouvelle datation est basée sur toute une gamme de suppo­sitions, qui cependant ne sont pas toujours persuasives. Il est bien possible — mais pas nécessairement — que les deux Q. Caecilius Rufinus aient été la même personne. En examinant séparément les données concernant le proconsul et le légat, sans partir de cette identification supposée, on n'arrive pas à une réponse univoque. Concernant la détermination de l'époque de l'office du proconsul on ne peut se fier aux inscriptions de Gortyn dans la mesure pratiquée par l'auteur. La ressemblance des in­scriptions de Rufinus et de Geta n'est pas évident (ALFÖLDY 1977, 264, note 312), en tout cas pas dans la mesure qu'elles puissent être datées de la même année. Les ouvrages d'un atelier de tail­leurs de pierre, et dans le cadre de cet atelier les produits de l'un ou l'autre maître peuvent montrer des traits identiques, même dans le cas ou des années écoulent entre leur préparation. Une ressemblance entre les inscriptions ne suffit nullement à dater le proconsulat de Rufinus à l'époque ou le questeur de la province était P. Septimius Geta, c'est à dire 177/78. Les nouvel­les recherches trouvent la ressemblance des inscriptions de Gortyn de si peu d'importance, qu'elles posent le proconsulat de Rufi­nius entre des limites de temps relativement espacées, à l'époque de Marc Aurèle (ALFÖLDY 1977, 263; Eck 1972/73, 248). L'époque du proconsulat de Q. Caecilius Rufinus Crepereia­nus est déterminée par deux éléments: d'un côté il fût légat sous deux Auguste, d'autre part pendant le temps de son office la legio IIII Flauia stationnait à Aquincum. Les années 178—80 tombent à la fin du règne commun de Marc Aurèle et de Commo­de: cependant, selon les sources, c'est pourtant Sex. Quinti­lius Condianus qui au cours de ces années peut en premier lieu être considéré comme gouverneur de la Pannonié Inférieure. En 180 Condianus était consul Ordinarius, jusqu'à 179 il dût remplir un des offices prétoriaux précédant immédiatement le consulat. Comme selon Condianus Dio il était en Pannonié dans la seconde moitié des années 70, il est clair qu'en premier lieu le seul office qui puisse être pris en considération était celui qui précédait immédiatement le consulat en Pannonié: c'est à dire le gouvernement de la Pannonié Inférieure. La suppo­sition, selon laquelle Condianus aurait participé aux guerres marcomannes en portant une charge spéciale — supposition crée uniquement afin de placer Crepereianus — est forcée et contradictoire. Cette idée doit être rejetée d'autant plus quau début des hostilités Condianus séjournait en Pannonié, quand il n'y avait aucune nécessité d'une charge spéciale. Entre 178 et 180 Condianus était certainement en Pannonié, ce qui ne peut être prétendu de Crepereianus. Cela concerne également la mise en place supposée de la legio IIII Flauia. La legio II Adiu­trix se tenait véritablement en Barbaricum lors de l'offensive romaine — cela n'est pas tellement prouvée par l'inscription de Trencsény, citée par l'auteur, qui ne mentionne qu'un détache­ment de 850 soldats, mais bien plus par le fait que la légion était commandée en la personne de M. Valerius Maximianus par un legátus legionis, et n'était pas sous la commande du gou­verneur. La guerre conduite sur un territoire limitrophe à la Pannonié ne contraignait pas la légion de quitter complètement son camp. Cependant l'appréciation des probabilités n'a pas de sens : il n'y a aucune indication à ce que la legio III Flauia 19* 291

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