Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 18. 1977/1978 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1980)

Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Epigraphica XI. p. 359–360.

EPIGRAGHICA XI 21 E. ToRTORici, Castra Albana. Forma Italiae, Regio I, XI, 1975, 148, fig. 242 = AË, 1975, 170 — Albanum D(is) M(anibus) I M. Aur(eli) Iuliani m(i)l(itis) legfionis II P(arthicae) / Se(uerianae) Ant(oninianae), q(ui) uix(it) an(nos) XXXII, / (militauit) an(nos) XI Sep(timius) Breucus et Aufreli(us) Herculanus hered(es) I b(ene) m(erenti) pos(u)erunt. L'épihète honorifique de la legio II Parthica — selon l'interprétation de l'auteur — serait Seueriana Antonini­ana. Cette épithète ne figure ni dans les inscriptions d'Al­banum, ni en connection avec d'autres formations mili­taires de l'Italie ou d'autres provinces. Sous Septime Sévère les formations militaires ne reçurent pas d'épithè­tes honorifiques dérivées du nom de l'empereur. Dans les inscriptions le nom de Caracalla figure réitérativement sous la forme de M. Aurelius Seuerus Antoninus (par exemple: GIL, VI, 1063 = ILS, 2178 de 212); dans ces inscriptions cepedant l'épithète honorifique des formati­ons militaires est toujours Antoniniana (CIL, VII 1043 = RIB, 1279; CIL VIII, 2494 = ILS, 2636; AË, 1910, 133; AË, 1934, 276; AË, 1971, 334), tout comme dans chaque inscription à épithètes honorifiques de Cara­calla et d'Elagabal (Fitz 1976, 215—224;). Le grand nombre et l'uniformité de ces cas exclut la possibilité de considérer l'épithète honorifique de Seueriana Antonini­ana comme étant une variante de l'épithète honorifique Antoniniana. Il est également impossible que l'épithète honorifique décernée aux troupes militaires sous Elaga­bal eut été modifiée selon l'inscription d'Albanum, quand en 221 Sévère Alexandre reçut le titre de césar. Le nom du corégent parût pour la première fois dans l'épihète honorifique des troupes militaires sous Trébo­nien Galle, en 221/222 cela serait complètement inv­raisemblable, même si cette épithète honorifique aurait été — conformément au rang des empereurs — Antonini­ana Seueriana. Il est également peu probable qu'il s'agissait d'une simple erreur du tailleur de pierre en ce qui concerne l'épihète honorifique Seueriana Antoniniana. Une telle erreur aurait pu advenir dans le cas û l'épihète Seueri­ana aurait été traditionelle sous le règne de Septime Sé­vère. Les coloniae et municipia, qui devaient leur éléva­tion à Septime Sévère, reçurent l'épihète Septimia où Septimium (Galsterer— Kröll 1972, 81—83, 99—143). La rédaction de l'inscription d'Albanum ne pouvait être influencée par une inscription provenant de Thubursicu Bure, à savoir : Municipium Septimium Aurelium Seueri­anum Antoninianum Frugiferum Concordium Liberum Thibursicensium Bura (ILAfr. 506). S'il est exclu que la legio II Parthica, figurant dans l'inscription d'Albanum aurait eu l'épithète honorifique de Seueriana Antoninana — qui ne figure nulle part aille­urs — et considérant comme très peu probable qu'il s'agirait d'une erreur du tailleur de pierre, les abbreviati­ons SE ANT réclament une autre explication. Les lettres Se après leg. II P. ne peuvent être résolues que dans la forme Se(ueriana). Une résolution qui différerait des précédentes serait réclamée uniquement dans le cas de l'abbréviation ANT. Notre expérience part des points suivants: 1) Dans la 4 e ligne de l'inscription le tailleur de pierre à omis un mot — militauit —; cette même ommis­sion aurait pu advenir entre les mots SE et ANT, car ces mots ne se rattachent pas sensément : il y manque quelque chose. 2) Passant en revue les inscriptions concernant la legio II Parthica à épithètes honorifiques du temps de Sévère Alexandre, nous trouverons qu'entre l'épihète Seueriana et la formule uixit annis dans un grand nombre des inscriptions figure la dénomination de la centuria {CIL, III, 187; CIL, VI, 3370, 37261, 37263; AË, 1908, 272; IOLS, 1375). La possibilité d'une autre interpréta­tion n'étant pas exclu, il paraît pourtant vraisemblable que dans le cas de l'inscription d'Albanum il faut cher­cher dans l'abbréviation ANT le nom du centuricn : m(i) l(itis) legfionis) II P(arthicae) Se(uerianae) (4) Ant (onii ou -istiani ou -iochi etc.). J. Fitz 359

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