Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 17. 1976 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)
Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. p. 353–356.
NOTES 12. La carrière de [ ] Martialis Une nouvelle hypothèse a été présentée par B. L or i n с z (1976, 263 — 264) au cours de la discussion concernant l'inscription de Iallius Bassus à Aquincum (Kuzsinszky, 1904, 168; AÉ, 1904, 95). Selon ce complètement Martialis serait de nouveau identique avec Appius Claudius Martialis, qui cependant n'était pas le commandant de la legio II Adiutrix à Aquincum, comme le présume A. von Domaszevski (1904, 13), mais était tribun militaire laticlave dans la même formation. Selon B. Lőrincz la carrière du sénateur se développait comme suit: tribunus militum legionis II Adiutricis ? 154 — 156 [quest or] 1 [tribunus plebis où aedilis] > 156 — 158? [praetor] J [legátus legionis ] ?158 — 160 legátus Augustorum pro pr. Thraciae 161 — 163 [consul suffectus] ? 164 — ] 65 Selon cette supposition Martialis aurait gouverné la Thrace déjà après 5 — 7 années de service à Aquincum et il aurait obtenu le consulat 8 — 11 années après le début de sa carrière. Cette carrière imposante et exceptionelle semble cependant plutôt contredire à l'identification des deux Martialis. Non pas qu'une promotion aussi rapide soit sans précédent. Parmi ses contemporains on pourrait mentionner C. Aufidius Victorinus, qui — suivant la datation de H. G. Pflaum (1966, 47-48) - aurait été tribun militaire vers sa vingtième année et aurait été élevé au consulat en mai 155, à l'âge de 33 ans. Cette personalité remarquable de l'ère d'Antonin arriva en 13 ans du service légionaire au rang de consul, mais s'il avait commencé son service dans la légion inconnue déjà plus tôt — soit à l'âge de 18 ans — cette intervalle aurait pu être même plus long. Cependant lorsque nous essayons d'identifier deux personnages, ce sont les analogies des carrières moyennes, et non pas exceptionelles, qui nous fournissent une base digne de confiance. Les sénateurs du II e siècle, dont le tribunat peut être date avec plus ou moins de précision, durent attendre au moins 22 — 23 ans avant d'atteindre le consulat: trib. mil. interuallum T. Iulius Maximus Manlianus C. Bruttius Praesens L. Fuluius Rusticus L. Minicius Natalis Quadronius Verus M. Pontius Laelianus Q. Fuficius Cornutus 89 112 23 années 89-92 118/19 26-30 années c. 116 139 122 144 c. 122 147 23 années 22 années 25 années Ces exemples peuvent être complétés par les sénateurs, dont on peut dater la questure : quaes- cos. intervalle teur M. Egnatius Marcellinus 99 116 17 années Sex. Priferinus Paetus Rosianus Geminus 100 c. 125 25 années P. Pactumeius Clemens 121? 138 17 années M. Nonius Macrinus 138 154 16 années M. Statius Priscus c. 142 159 17 années L. Septime Sévère 173 190 17 années Tenant compte de ces moyennes, [ ] Martialis aurait du atteindre le consulat — pourvu que d'autres circonstances ne soient pas intervenues — entre 176 et 179, quelques 15 années après le décès d'Appius Claudius Martialis. D'autres objections encore se présentent contre cette identification. Dans le cas de la carrière présumée par B. Lőrincz, l'âge et les diverses étapes de la carrière du sénateur peuvent être accordés de la manière suivante: à l'âge de 23/24 ans tribun en 154/155 où en 155/156 à l'âge de 25 ans quaesteur en 156 où en 157 à l'âge de 29 ans préteur en 160 où en 161 à l'âge de 33 ans consul en 164 où en 165 Appius Claudius Martialis reçut toutes ses charges suo anno, tout comme les patriciens et les sénateurs comptant parmi leurs ancêtres des consulaires, ou bien encore comme les personnages très en faveur. Rien ne prouve que Martialis appartiendrait à une de ces familles. Contrairement à la supposition de B. Lőrincz, entre la préture et la consulat il ne put commander une légion, vu le court délai; il sourait seulement gouverner la Thrace. Bien que nous ne possédions que des connais23 Alba Regia 353