Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 16. 1975 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)
Tanulmányok – Abhandlungen - Fülöp Gyula: La survivance des Avars au IXe siecle. p. 87–97.
LA SURVIVANCE DES AVARS AU IX e SIÈCLE Dans les recherches de l'historié du IX e siècle concernant le Bassin Carpathique, c'est l'archéologie qui — outre la philologie et l'historiographie — qui commence à prendre de plus en plus l'initiative. Au début des années 70 c'étaient I. Bon a( x ) puis P. T о m к a( 2 ) qui résummaient les résultats des recherches de presque un siècle. Dernièrement ce fût le livre D'À. Cs. Sós qui approfondit nos connaissances sur cette époque( 3 ). Les résultats de ces trois sommaires de recherches montrent cependant aussi quelques taches blanches. Prés des recherches trés avancées de la Tchécoslovaquie, l'archéologie hongroise n'a atteint quelques résultats que sur le territoire de la Transdanubie. C'est à peine que nos connaissances se sont élargies sur l'histoire du IX e siècle, sur les circonstances ethniques en ce qui concerne la Grande Plaine et la Transylvanie. Il n'y a qu'un seul livre — assez peu connu d'ailleurs — qui s'en soit occupé en résumant l'historié du IX e siècle du territoire( 4 ). A part des données linguistiques-historiques de ce territoire, d'ailleuers peu nombreuses, c'est maintenant le tour des archéologues d'élargir nos connaissances. Malgrés les sources tendencieuses, il est aujourd'hui un fait incontestable que les avars n'ont pas été exterminés ni par les campagnes des francs, ni par les bul(1)1. BONA, Ein Vierteljahr hundert Völkerwanderungszeitforschung in Ungarn (1945—1969). AArchHung, XXIII, 1971, 324—'. (2) Р. ТОМКА, Le problème de la survivance des Avars dans la littérature archéologique Hongroise. Acta OrientHung, XXIV, 1971, 217—252. (3) Á. Cs. Sós, Die slawische Bevölkerung Westungarns im 9. Jahrhundert. MBV, XXII, 1973. (4) Á. NAGY., Régészeti adatok az Alföld IX. századi történetéhez. (Données archéologiques concernant l'historié du IX e siècle (de la Grande Plaine). Diákköri Füzetek, H/1, 1967, 73—95. gares( 5 ). Sur les territoires trés populeux de jadis — la Transdanubie et la Grande Plaine — la majorité de la population du VIII e siècle dût survivre. La „disparition" soudaine des avars est due à ce que les peuples jadis oppressés devinrent independents sous leurs propres noms où bien qu'ils augmentaient — encore sous leurs propres noms — le nombre de quelques états successeurs (l'Empire des Francs, la Principauté Mora vienne, le Khanat Bulgare) ( 6 ). Les avars vivant et régnant sur le territoire central du Bassin Carpathien à la fin du VIII e siècle durent continuer à vivre approximativement sur place, en continuant leurs manières de vivre, leurs habitudes de jadis, aussi dans le mode de sépulture. Un des traits caractéristiques de l'habillement masculin vers la fin de l'époque avar était la ceinture à ferrure( 7 ). On retrouve dans tous les trois états successeurs du Khaganat Avar à cette époque aussi les ceintures à ferrures, ainsi que la coutume de se ceindre( 8 ). (5) P. VÁCZY, A frank háború és az avar nép. La guerre franque et les avars. Sz, CVII, 1974, 1041—, Cf. I. BÓNA О. С. (6) GY. GYÖRFFY, Bevezetés a második kiadáshoz. (Introduction à la seconde édition,) dans: A magyarok elődeiről és a honfoglalásról. Kortársak és krónikások híradásai. Des ancêtres des hongrois et la conguète hongroise. Messages des contemporains et des chroniqueurs. Budapest, 1975, 2. édition augmentée, 22—27; Cf. J. Szűcs, Nemzet és történelem. (Nation et histoire). Budapest, 1974. (7) Sur le rôle de la ceinture et sur les coutumes de Se ceindre: G Y. LÁSZLÓ, Etudes archéologiques sur l'histoire de la société des Avars. AHung, XXXIV, 1955, 158—186, surtout: 181—; Cf., G. WIDENGREN, Le symbolisme de la ceinture. Iranica Antiqua, VIII, 1968, 133—155. (8) La tombe de Blatnica: N. FETTICH, A honfoglaló magyarság fémművessége. Die Metallkunst der Landnehmenden Ungaren I — II, AHung, XXI, 1937, chapitre IX. — chez les bulgares: Suidae Lexicon, graece et latine. Cantabrigae, 1705, 444—445. — Coutume trés connue à l'Ouest jusqu'à la fin de l'époque de la chevalerie. 87