Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 16. 1975 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)
Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. p. 373–374.
NOTES 10. Silius Hospes, hastatus de la legio X Gem i.n a Dans son oeuvre considérable Sur les inscriptions de Tarraco, G. Alföldy tourne son attention denouveau vers le monument érigé par Silius HospeS au geuverneur Tib. Claudius Candidus (ALTOLDY 1975, 67, No 130.) répétant en grandes lignes sa détermination publiée dans son livre Fasti Hispanienses (ALFÖLDY 1969, 43—44, note 201.). Dans Son nouveau livre il écrit: „Die Ehreninschrift wurde ihm während seiner Statthalterschaft gesetzt. Der Dedikant, ein ehemaliger hastatus der oberpannonischen legio X Oemina, wurde offenbar im Jahre 193 in den exercitus Illyricus des Candidus eingestellt und begleitet ihn nach Spanien als Sein strator." Il est évident que Silius Hospes érigea l'inscription à l'époque quand Candidus fût gouverneur d'Espagne. Cependant nous ne pouvons accepter les développements Suivants de G. Alföldy par suite de la méconnaissance des rangs de hastatus et de strator. On pourrait discuter sur le fait si la désignation de strator signifie ici un garde à cheval attaché à Y officium du gouverneur (DOMASZEWSKI —DOBSON 1967, 35, No. 8.) où qu'il pouvait être plutôt centurio strator, chef des pedites singulares du gouverneur (comme le comprend DOMASZEWSKI — DOBSON 1967, 98.). Il est cependant incontestable que le rang de hastatus était bien plus élevé que celui d'un simple strator ou d'un centurio strator, qu'il appartenait à l'étage Supérieure des centurio, aux primi ordines. (Ibid., 91, en citant aussi notre inscription.) Silius HospeS ne pouvait être d'abord (vers 193) hastatus, et après 197 strator (centurio strator). Il érigea l'inscription de Tarraco non pas au cours de son service en Hispanie á son légat, mais comme hastatus de la legio X Oemina. il la dédia à Son commandant, dans l'équipe duquel il fit Son service au cours de la guerre civile. Il Suffit de citer ici une Seule analogie qu'un strator érigea un monument plusieures années après à Son commandant de jadis, qui depuis tenait un autre poste : une inscription fut dédiée à P. Iulius Geminius Marcianus vers 170, lorsqu'il était proconsul de la Macédoine, à Cirta, son lieu de naissance, par [D]urmius Felix primi[pi]laris leg. Ill Cyrenaicae, [st\rator in Arabia maioris \te\mporis legationis eius[h]on. causa. (OIL, VIII, 7050 = D., 1102 = = ILAlg, II, 634.). 11. Nouvelle inscription à Aquincum de L. Baebius Caecilianus Le texte du nouvel autel, publié dans „Budapest Régiségei" (Németh, 1976, 194): [—]/ pro salute Imp. / L. Sept. Seueri et An/[tonin]i Auqg. I L. Baeb. Gaecilianus / [le]g. Augg. pr. pr. / [ob re]duc. leg. II Adi. En 202, quand la legio II Aduitrix, lors de la visite impériale retourna à Son poste, Caecilianus était encore en fonction en Pannonié Inférieure. Il ne pouvait céder sa place à Son Successeur au plus tôt après la visite impériale, vers le milieu de l'année 202. La nouvelle donnée mit fin à une discussion de 15 ans: Q. Caecüius Ruf inus Crepereianus ne gouverna pas la Pannonié Inférieure dans les années procédant le retour de la legion (Nagy 1963, 24—29, 38—42). L'inscription cependant ne détermine pas Seulement la fin de l'office de L. Baebius Caecilianus : elle crée une nouvelle situation quant à l'interprétation du séjour de la legio IUI Flauia à Aquincum et de la durée de l'office de gouverneur de Q. Caecüius Ruf inus Crepereianus. M. Németh, en publiant l'inscription garde l'essence de la thèse de T. Nagy, à savoir : au temps de la seconde guerre parthe c'était la legio IUI Flauia qui remplaça la legio d'Aquincum, commandée dans l'Est. Nous connaissons deux inscriptions venant de la legion de Singidunum, du temps du gouvernement de Q. Caecüius Ruf inus Crepereianus (AË, 1967, 362; CIL, III, 3463 = D., 3638) par conséquent la legio IUI Flauia ne quitta pas Aquincum immédiatement après le retour, en 202, de la légion du garnison, mais y Séjourna encore après que Q. Caecilianus Ruf inus Crepereianus ait succédé à L. Baebius Caecilianus comme légat de la province. Explication quelque peu forcée. Quelle pouvait être la raison contreignant la legio IUI Flauia de rester massée avec la legio II Adiutrix après le retour de celle-ci à Aquincum ? Il n'y avait pas de guerre, pas de remuement barbare, aucune raison militaire ne Surgit pour nécessiter cet encombrement. Crepereianus, fidèle aux traditions, arriva à son nouveau poste en amenant son fils comme trïbunus laticlauius. Pourquoi lui aurait-il assuré une place de tribun dans la legio IUI Flauia, qui peu de temps après son entrée en fonction devait de toute manière retourner à Singidunum, et non dans la legio II Adiutrix, qui resta Sous ses ordres ? Non, ce n'est pas pour congédier la legio IUI Flauia que Q. Caecüius RufinuS Crepereianus vint à Aquincum, — il en était le chef Sous d'autres circonstances. 373