Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 4.-5. 1963-1964 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1965)

Tanulmányok – Abhandlungen - Kovalovszky Márta, K.: Borsos Miklós szobrászatának néhány formai problémája. – Sur la sculpture de Miklós Borsos. IV–V, 1963–64. p. 161–168. t. XLV–XLVIII.

sok mindenben kötődik az 50-es évek portréi­hoz, minőségileg is új korszakot jelent Borsos portré-művészetében. Ma még nehéz lenne megfogalmazni, miért. Talán a kifejezés köz­vetlensége teszi, vagy még inkább az, hogy az Au début de sa carrière Miklós Borsos s'adonna à la peinture. Mais après son voyage d'étude dans le Midi de la France et en Italie c'est la sculpture qui le tenta. Ce fut surtout la sculpture de Florence qui lui révéla tout ce qu'il couvait d'intuition et de ma­nière de voir en sculpteur. En 1933 il se voue dé­finitivement à la sculpture. Ce sont ses cuivres re­poussés qui représentent la transition de le peinture à la sculpture, ayant trouvé ainsi un genre heureux qui est lui même une forme intermédiaire entre la surface plane et la forme dans l'espace. Aligner ses oeuvres en ordre chronologique — ne nous mènerait pas à une fin rassurante car on n'y démêle point de développement, du moins pas au sens habituel du mot. Les oeuvres plastiques de ses débuts sont tout aussi posées, aussi mûres, et achevées que celles de ces dernières années-ci. Il est bien naturel que Borsos a également ses phases, mais elles ne sont pas forcément successives, on les de­vinerait plutôt coordonnées ou alternées. Aussi vau­drait-il mieux de parler plutôt de tendances ou d'es­sais. En attendant que les recherches en cours appor­tent la solution d'un groupement répondant à un certain principe — nous allons grouper notre matériel selon ses thèmes. Le premier groupe de l'oeuvre de Miklós Borsos se compose de nus de femmes. Les nus l'inspirèrent déjà aux débuts de sa carrière. Ce n'est pas première­ment à cause de la portée du thème que nous appré­cions son entrée dans l'art statuaire, mais bien à cause du fait que ces pièces manifestent de toute évidence des qualités significatives: la construction architechnique, et la structure bien marquée. (Fig. 2 a., 2 b., 3 a., 3 b., 4 a., 5 a., 5 to., 6., 7.) Le groupe des nus est en corrélation étroite avec celui des torses. Son torse de femme exécuté en 1943 ne peut encore être mis au rang de ses torses clas­siques, mais il les annonce déjà. Ce premier torse n'a sans doute pas été créé par une intention prémé­ditée de l'artiste, plutôt avait-il la tendance d'écono­mie, voulant décanter, abolir le superflu. Aussi ce torse de femme — le premier parmi ses grands torses — ne représentet-il que la partie supérieure du corps, des épaules aux reins. Borsos n'avait pas la visée de présenter une partie d'un beau corps de femme, Egryvel (illetve más 50-es évekbeli portréival összevetve) ez egyszerre több oldalról közelíti meg a modellt, több, olykor ellentétes vonást egyesít, vagyis „többszólamú" az Egry „egyszó­lamúságával" szemben. K. Kovalovszky Márta il voulait, avant tout, pue son oeuvre ait une athmos­phère, un rayonnement suggestif. Il est arrivé à un tel point de rabstraetioit qu'il se réduit à ne souligner que les formes principales, évoquant l'indispensable. Le torse fait l'effet d'un gros caillou à forme étrange, usé, limé, poli par l'érosion. Au vrai, on ne saurait dire si l'asymétrie, faisant ressortir le sein gauche, s'impose-t-elle par le pur hasard des veines plus den­ses à cet androit du marbre, ou est-elle l'effet d'un coup de maitre savant et voulu? Mais c'est justement ce qu'on lui trouve 3e magique. Il se montre à la fois primaire, à l'état des cailloux, des coquillages, des fossiles — tout en émanant un rayonnement de génie, de chef d'oeuvre. Nous avons donné la dénomination „Têtes" au troisième groupe de l'oeuvre de Borsos. Notamment, ce ne sont pas des portraits, mais des bustes — têtes — idéales, fictives, bienque très caractéristiques. Quel­ques-unes sont de signification symbolique, quelques autres révèlent certains traits qui portent à supposer que ce soit un portrait, ne l'étant pourtant pas, ou pas exactement. C'est surtout en examinant ces ..Têtes" que nous nous apercevons de la variété des matériaux employés. Borsos a le cullte des pierres; et it a tou­jours le choix heureux. Il trouve toujours d'une main sûre celle qui répond le mieux à ses intentions, comme le basalte, le granit, le calcaire italien, le trachyte, etc. Le quatrième groupe de l'ouvre de Borsos com­prend ses portraits. Ses plus beaux portraits ont été créé dans les années 50 (Egry, 1951; Portrait de fem­me, 1954; Portrait de femme au médaillon, 1954). Ces portraits grandét les traits caractéristiques des certains individus, mais n'en souligne que ceux qui font prévaloir l'expression et l'état moral de son modèle. Le buste de Lőrinc Szabó — exécute en 1961 — quoique son style s'attache en bien de choses aux bustes des années 50 — signale une nouvelle phase dans l'art de Borsos. Peut-être est-ce la spontanéité de l'expression qui donne cet effet, ou plutôt le fait que l'artiste appoche son modèle de plusieurs côtés et réussit à coordonner des traits contradictoires. M. Kovalovszky SUR LA SCULPTURE DE MIKLÓS BORSOS 168

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