Somogyi Árpás: A Vladimiri Istenszülő ikon XV. századi másolata Székesfehérvárt - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 5. (Székesfehérvár, 1957)
à l’huile blanche. (III. 12) Le dernier indique la plus ancienne des deux dates. On sait que l’écriture slave écclesiastique se servait des lettres de l’alphabet pour indiquer les nombres. Les quatre lettres inscrites sur notre icône indiquent aussi une date, ainsi que lé signe au-dessus des lettres nous en avertit. Néanmoins, la transcription intégrale de l’inscription n’est plus possible, vu que seui les deux premières lettres sont lisibles sans faute. Au point de vue date, ce sont les plus importantes. A présent, l’inscription est lisible comme suit: A y ? ? Il est connu que selon la valeur noumérique des lettres écclesiastiques la lettre A vaut 1000, et y vaut 400. La transcription des.valeurs donne le résultat suivant: A y? ? = 1000 + 400 + ? + ? Selon la transcription, notre icône a été faite au XVè siècle, comme en témoignent d’ailleurs son style et sa solution technique. L’autre inscription se trouve sur le dos de la planche, et indique une date et le propriétaire. (111. 13) Voici le texte: En français: ,,1610. Ieromonahos fils de Vid né à Szente.” M. István Kniezsa, qui avait examiné cette inscription, a bien voulu attirer mon paléographique qui n’existe à cette époque nulle part hors le territoire serbe-croate. Cette inscription trahit donc qu’il s’agit d'un Bosniaque, et que l'icône était en sa possession en 1610. L’icône, a donc dû être apportée en Hongrie avant cette date, et l’on peut admettre quelle entrait dans la possession de l’église de Székesfehérvár au cours du siècle. Cette supposition est soutenue par la copie qu’un peintre d’icônes Yougoslave, en a déjà fait une copie pour l’église de Szigetvár au cours du XVIIè siècle. Cette copie se trouve actuellement au Musée „Zrinyi Miklós” de Szigetvár. Un autre peintre d’icônes Yougoslave l’a également copiée au XVII>‘ siècle pour l’église grecque orthodoxe d’Esztergom. Les souvenirs découverts jusqu’ici prouvent que non seulement celle de Székesfehérvár, mais encore d’autres icônes russes avaient influencé 1 art des peintres d’icônes en Hongrie. Les icônes russes importées avaient inspiré les peintres Yougoslaves plus modestes, qui, tout en les copiant, en ont transposé la composition dans leur propre style voisin de l’art populaire. attention sur le fait, que l’emploi de la lettre est une particularité 14