Fitz Jenő: Hercules-kultusz Eraviszkusz területén - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 4. (Székesfehérvár, 1957)
un bâton, serait la représentation d'une divinité celtique secourable dans le malheur. L’Hercule de l’étai en pierre de Zsâmbék, bien qu’il baisse sa massue, appartient au même groupe, que ses analogies de Gaule,"’’ et nous y voyons une preuve irréfutable de l’existence de représentations (l'Hercule sur les sépultures de la population éravisque. Cette représentation barbare d’Hercule permet même d’en conclure que la présence d’Hercule dans la plastique sépulcrale ne serait point due à la romanisation avancée, à la conception romaine générale au déclin de l'empire, mais quelle serait bien plus l’expression de la religion celtique.101 , Le dernier groupe de nos souvenirs d’Hercule — les représentations d'Hercule vêtu — provient également de sépultures. Nous ne pouvons y démontrer le caractère celtique certain du type précédent et le fond social n’en est pas moins semblable aux autres pierres tombales ornées de scènes de la vie d'Hercule. La supposition cependant, que notre plastique sépulcrale d’Hercule pourrait être reliée — au moins en partie — à la population indigène, projette une lumière nouvelle sur ces pierres. 29. Hercule habillé, relief. — Székesfehérvár.102 31. „Hercule—Hespéride”, relief. — Intercisa, âge des Antonins.103 31. „Hercule—Cycnos", ou „Hercule Illyrien” ou „Hercule Victorieux”, relief. — Intercisa.10* Au début, nos archéologistes avaient tenté de discerner quelque représentation mythologique dans ces deux derniers reliefs."* Or, que nous contemplions le relief d’„Hercule-Hespéride" ou celui d’„Hercule- Cycnos”, les deux sont essentiellement dépourvus de tout trait distinctif de la scène mythologique présumée.10’ Selon la conception généralement admise aujourd’hui, c’est le mort lui-méme qu’il faut voir dans Hercule." Dans le cas du relief dit Hercule-Hespéride, cette théorie ne serait peut-être pas inadmissible, une tèlle interprétation de THercule, dit Victorieux cependant, ne semble nullement porter conviction. En effet, si nous acceptons de reconnaître le mort dans l’Hercule vêtu, le réalisme pesant — qui rejetant les représentations classiques généralement connues d’Hercule, nous met en face d’un mort couvert de vêtements — est diamétralement opposé, contradictoire, à la figure nue agenouillée à ses côtés qui devrait être envisagée comme le barbare vaincu. Or, si la représentation tendait vraiment au réalisme et reflétait la vie locale, c’est la figure d’un guerrier Sarmate ou Germain que nous distinguerions dans le vaincu. La contradiction profonde inhérente à l’interprétation de l’„Hercule Victorieux” nous semble forcée, et nous 25