Fitz Jenő: Hercules-kultusz Eraviszkusz területén - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 4. (Székesfehérvár, 1957)
l’Olympe.' Cette relation étroite entre Hercule et le culte impérial a laissé son empreinte dans les inscriptions de Pannonie. Des autels ont été élevés en l’honneur d’Hercules Augusti ou d’Hercules Augustorum pour le salut de Septime-Sévère, Caracalla et Géta,8 Caracalla et Julia Domna, Alexandre Sévère et Julia Mamaea," de Dioclétien et Maximilien." Voici les monuments connus parmi ceux qui avaient été élevés au culte d’Hercule sur territoire éravisque: 1. Autel d’Hercule Auguste. Érigé par Oetcius Vb. Corvinus, pour le salut de Septime Sévère, Caracalla et Géta. — Campona a. D. 210.12 2. Autel d’Hercule Auguste. Érigé pour le salut de Caracalla et Julia Domna. — Székesfehérvár, a. D. 211—217.15 3. Autel d’Hercule Auguste. Érigé par le préfet de légion G. Julius Carinus, pour le salut d’Alexandre Sévère et Julia Mamaea. Relief d’Hercule d’un côté de l’autel, et relief de Bacchus de l’autre. — Aquincum, a. D. 233.14 4. Autel d’Hercule. Inscription pleine de lacunes. La formule PRO SALVTE de la deuxième ligne semble indiquer le culte officiel. — Aquincum, 3e siècle?15 2. Le culte d’Hercule dans les camps militaires ne cessait se mêler au culte impérial d’Hercule, tout en gardant un caractère nettement individuel.16 Dans sa qualité de dieu de la victoire, Hercule se rangeait chez les equites singulares parmi les dii militares.'7 Selon Domaszewsky c’est parmi les troupes germaniques que le culte d’Hercule dans les camps militaires était le plus répandu, il serait donc correct d’entrevoir Thor18 derrière ce dieu. Au 3e siècle son culte de l’ampleur partout, donc en Pannonie également. Les sanctuaires d’Hercule en témoignent dans les camps légionnaires, à côté du nombre important d’autels élevés par les soldats. Nous possédons plusieurs données concernant le sanctuaire de Carnuntum," la statue elle-même est connue.20 A en conclure de l’autel d'u préfet légionnaire Aurèle Finnin21 et de la quantité d’autels élevés à Hercule par les soldats et découverts sur le territoire du camp, Hercule devait avoir son sanctuaire à Aquincum également.22 Le rôle joué par l’armée d’Illyrie au 3è siècle, sa lutte héroïque pour l’empire, prêtent une certaine couleur locale à ce culte: aux yeux des militaires stationnés dans cette légion, les travaux d’Hercule en lutte contre des monstres et des barbares devinrent le symbole de leur propre vie, de leurs propres luttes. C’est cette idée qui semble être conçue dans l’autel Hercule Illyrien du tribun militaire C. Oppius Ingenus.23 Il n’est pas douteux que l’Épithète illyrien, dans ce cas, ne récèle point une divinité indigène, mais se trouve plutôt voisine des concepts de Genius Illyrier4 et Virtus Illyrici27' qui prirent naissance au 3>' siècle. Parmi les monuments retrouvés sur le terrils