Halmágyi Pál: Makó város román megszállása 1919. június 17.–1920. március 29. A Makói Múzeum Füzetei 43. (Makó, 1985)
IRODALOM Barna János (szerk.) (1929), Makó és Csanád-Torontál vármegyei községek, Budapest. Benne: Tarnay Ivor: Makó városa a háború alatt. Gaál Endre (szerk.) (1969), Válogatott dokumentumok Csongrád megye munkásmozgalmának történetéből 1917—1919, Szeged. Galántai József (1980), Az első világháború, Budapest. Juhász Gyula (1975), Magyarország külpolitikája 1919—1945, Budapest. Magyarország története 1918—1919, 1919—1945 (1976), Budapest. Makó az első felszabadult magyar város I. (1969), Makó. Petrovics György (1921), Az októberi forradalom és az idegen megszállás Makón, Makó. Vermes Ernő (1929), Csanád vármegye tíz évvel Trianon után, Gyula. L'OCCUPATION ROUMAINE DE LA VILLE MAKÓ (17 JUIN 1919—29 MARS 1920) Pál Halmágyi L'occupation roumaine de Makó a été une des étapes des opérations militaires pour renverser la République des Conseils Hongrois. L'armée roumaine a déclenché son attaque le 16 april 1919 — tout au long de la ligne de démarcation — contre la République des Conseils. Makó a été occupé d'abord par les fran^ais (27 april—17 juin) — bien qu' une compagnie de hussard roumain séjourne en ce temps lá dans la ville — les fransais ont cédé la ville aux unités roumaines. Pendant l'occupation roumaine la vie politique-autonomique, économique et culturelle de la ville et mérne la liberté personnelle de leur habitants ont été sous une pression trés forte. La bourgoisies roumaine s'est éfforcée d'annexer á tout prix la territoire de la ville á la Roumanie. Ca démontre — entre autre — les éléctions législatives au Parlament roumain et le changement de repartition géographique de la justice administrative. L'un des plus graves charges de l'occupation roumaine a été la requisition sans cesse et inhumaine. Les roumaines ont fait partir en grandé quantité les produits agricole principales de la ville (de l'oignon, du blé, du mais et des animaux). Áprés la fin de l'occupation la commission d'Entente nommée pour mesurer les dégáts-causés par l'armée roumaine — n'a pas pu constater tangiblement les dégáts. Iis n'ont pas eu de la possibilité de se convaincre par leurs propres yeux comment les soldats roumains ont — ils chassé des animaux, transporté du blé, comment ont — ils exigé des prestations différents. Les déstructions apparents — assez graves en eux-mémes — ont eu peu d'importance p^r rapport aux dégáts des réquisitions mentionnées. L'incident le plus tragique de l'occupation militaire s'est passé le 23 juin á Apátfalva (un village prés de Makó), oú les paysans-exaspérés á cause des requisitions-ont tué 3 soldats roumains. 60 habitants hongrois a perdu sa vie dans les répressions cruelles. L'occupation a limité considérablement la vie publique de Makó. Les réunions publiques, mérne les rencontres familiales et culturelles ont été subordonnées á la présentation d'une licence. Les autorités roumaines ont limité les opérations postales, le voyage et la presse aussi. L'occupation roumaine de la ville durait pendant presqu' une année. Les occupants ont commen^é á évacuer les territoires au-dela de la Tisza le 24 février 1920. Les soldats roumains ont quitté la ville le 29 mars (l'avant-dernier jour de l'évacuation) et la souverainté hongrois s'est rétabli. 343