A Móra Ferenc Múzeum Évkönyve, 1969. 2. (Szeged, 1969)
Valter, Ilona: Histoire du peuplement de „Bodrogköz” a l’époque árpádienne et au moyen âge
postérieures d'où nous constatons avec plus de détail que dans l'environ de fleuve Bodrog ce sont les familles kabares du tribu rallié des Hongrois, qui ont planté leurs tentes. Les tombes à sacrifice de cheval qui ont contenu des garnitures de ceinture nommées sassanides et des plaques de sabre-tâche, peuvent être considérées comme d'origine kabar (p. е.: les trouvailles de Kenézlo, de Bodrogvécs et ceux de Bodrogszerdahely, etc.). 7 Après la conquête de la nouvelle patrie les Hongrois ont mené leur vie sans doute entre les habitats d'hivers et ceux d'été du système fluctuant des pâturages. Comme d'habitude, les territoires pris en possession ont été partagés entre les tribus. Les „genus", les branches et les familles ont résidé près des fleuves et des ruisseaux, lorsqu'en été ils ont fait paître le bétail aux champs du territoire qui leur avait été assurés au cours du partage des sphères d'intérêt. Dans le voisinage des stations d'hiver ils se sont donnés à l'agriculture. Ainsi ces habitations d'hiver furent devenues, dans aspects divers de l'évolution, des villages médiévaux. Le même procès s'est déroulé dans le „Bodrogköz" aussi, comme la carte résumant les lieux de sites, nous en fait la preuve. On peut remarquer pas une seule fois que le village médiéval se forma pas loin du cimetière des Hongrois conquérants du pays. (Zalkod— Szegfarka, Sárospatak—Apróhomok.) Parfois les tombes des Hongrois conquérants du pays se trouvent dans la proximité des habitats ou des cimetières slaves (p. е.: Nagykövesd, Bodrogszerdahely, Bodrogvécs). Il y a des cas où les sites médiévaux datés par la céramique de l'époque des premiers rois de la Hongrie, n'étaient pas loin des habitats slaves; ou de même, ces endroits furent repeuplés par les Hongrois, (p. е.: Karcsa—Sámos, Rád, Boly, Polyan, Királyhelmec—Fenyves). Actuellement nous connaissons 4 habitats et 3—4 cimetières lesquels nous sommes en mesure de dater sans aucune doute au XI e siècle. Au cours du XII e siècle, et surtout au XIII e siècle, notre région a eu une population relativement dense, se formant des unités des villages de différentes importances. Ces villages à peu près tous furent mentionnés dans les chartes médiévales au XIII e siècle. La supposition sur l'existance de certains villages déjà au XIII e siècle s'impose où, malgré les données des chartes d'un époque relativement plus récente, les vestiges archéologiques en fournissent la preuve. À la fin de nos recherches nous pouvons compter 33 habitats du XII—XIII e siècle (la datation se base à l'étude de la céramique), dont le nom n'est identifiable à ceux déjà connus des chartes médiévaux. Nous y pouvons ajouter encore l'attestation des données linguistiques. Comme une dizaine de toponymes (p. е.: Bereczki, Cseke, őrös, Aba, Âgoch, Becsked etc) dérivent des noms de personne médiévaux, et cette coutume de nommer les villages est signée au X—XI e siècles; notre remarque concernant la population plus dense que celle nous supposerions de point de vue les preuves des chartes, devient plus plausible. Pour dresser le bilan de nos recherches sur les données fournies par l'archéologie, par l'histoire et par linguistique, nous pouvons conclure que, pour le „Bodrogköz" au XIII e siècle nous devons compter environ 75 habitats. Leur importance a été différente, définie aussi par leur situation géographique. La 7 Dienes, István, Honfoglaló magyarok. A kisvárdai vár története, red.: Éri István. (Les Hongrois conquérants du pays. Histoire du château fort a Kisyárda.) Kisvárda, 1961. 133.,. Györffy, György, Tanulmányok a magyar állam eredetéről. (Études sur l'origine de l'état hongrois.) Budapest, 1959. 122—125. 185