Csatári Dániel + Veress Endre: Veress Endre emlékezete + Báthori István habsburg-ellenes politikája (A Gyulai Erkel Ferenc Múzeum Kiadványai 16. kötet. Gyula, Erkel Ferenc Múzeum 1960)
Veress Endre: BÁTHORY ISTVÁN HABSBURG-ELLENES POLITIKÁJA
RESUME L'historien qui réveilla l'idée de ralliement des peuples danubins, Endre VERESS est né à Békés, le 15 février 1868. Il a été élevé à Bucarest, lieu de résidence de son père Sándor Veress, membre eminent de l'émigration kossuthienne. Ses études universitaires une fois terminées à Cluj, le jeune Endre Veress, professeur d' abord à Déva puis archiviste à Cluj, s'inspire dans ses premières publications du souvenir des plus importants événements de sa prime jeunesse: de la mémoire de son père et de l'hospitalité du peuple roumain envers le persécuté. Les années qui suivent immédiatement le tournant de siècle voient se détacher un sujet passionnant parmi les thèmes favoris de l'auteur: l'histoire de a Trlanssylvanie dans le 16 e et le 17 e siècles. Après un long voyage d'études qui englobera d'importants stages dans la plupart des archives d'Europe, Veress publia des travaux d'une grande portée sur son sujet. En même temps, il amorça une série de publications projetée pour 50 volumes: Les Sources Historiques de Transsylvanie et de Hongrie. Au cours de la première guerre mondiale Veress et sa famille iront habiter Budapest. Dans les décennies d'après-guerre, période d'hostilité sourde entre les pays danubiens, l'auteur s'applique à étudier les sources historiques communes de ces mêmes qays. Les résultats les plus importants de ces travaux furent: une Biographie d'István Báthory, une Bibliagraphie hungaro —roumaine et onze volumes parus de Documente privitoare la Istoria Ardealului, Moldo vei si Tarii Romínesti. En même temps que cette activité d'historien universel et général, l'auteur consacrera un soin tout spécial aux études concernant l'histoire de sa patrie d'élection, le département Békés. Partant de cette idée, il éditera en 1938 la Paléographie de la ville de Gyula. Sa mort, survenue en 1953, termina une belle carrière d'historien, enlevant la pume d'une main d'auteur de plus de 500 volumes et études d'histoire.