A Herman Ottó Múzeum Évkönyve 46. (2007)
ELŐADÁSOK A VALLONOK TÖRTENETÉHEZ - Kálmán Magyar: Des Francais et des Wallons dans le Sud de la région de Dunántúl du Xle au XlVe siécle
de pèlerinage Gilles-Nicolas-Jacques qui conduisent vers les lieux de pèlerinage occidentaux, nous rappellent ceux des bourgeois, marchands embulants francisés. En 1113 à peu près, le prince de Pologne Boleslaw 1er est arrivé sur cette route du Nord par Esztergom, Buda, Székesfehérvár à Somogyvár. Les stations de pèlerinage Saint-Nicolas et Saint-Gilles à Babócsa au Sud de Somogyvár et d'autres stations Saint-Gilles (p.e. celle près de Szigetvár) offraient les routes vers les centres lointaines de pèlerinage. Il est caractéristique qu'aux Xie-XIIe siècles sur la route méridionale vers Saint-Gilles du Midi il y avait plusieurs églises Saint-Gilles et d'autre patronage à Milan, dans les Alpes, en Provence qui offraient logement aux pèlerins et qui appartenaient au centre de pèlerinage (carte 6-7e). Le roi de Hongrie saint Ladislas a écrit à l'abbé de Monte-Cassino Odesiriusi'Va/ accordé de nombreuses faveurs sur tout V étendu de la Hongrie à l'abbé de Saint-Gilles. " Après cela suit la mention de la fondation de l'abbaye bénédictine consacrée à Saint Gilles à Somogy vár, d'un des centres sur la route de pèlerinage Saint-Gilles à la fin du Xle siècle. Par cette fondation Somogyvár est devenu la plus grande et considérable abbaye annexe de l'abbaye mère de Saint-Gilles. En 1091, à la fondation ont assisté plusieurs Français avec l'abbé de Saint-Gilles Odile. Le prévôt Pierre était le premier abbé, mais s'y sont établis Rostagne, le grammairien Pierre Ritou, Daniel fils d'Hugues, Bernard fils d'Amaric. Il apparaît par l'approbation de la charte de fondation que pendant plus de cent ans le monastère n'était habité que par des moines français ou bien par ceux qui avaient été novices à Saint-Gilles. Dans toutes les affaires d'Église, ils étaient soumis à l'abbé de Saint Gilles. Selon plusieurs chercheurs hongrois, à la fondation a contribué aussi le comte Raymond de Saint-Gilles, seigneur suzerain de la ville. Raymond pouvait traverser la Hongrie à la tête des croisés dans les années 1090. En tous cas, un des plus considérables centres culturels et ecclésiastiques (avec une école monastique) du moyen âge hongrois a été construit à Somogy vár. À partir de 1224 l'abbaye faisait fonction d'une des plus importantes représentations juridiques comme chapitre. La charte de fondation a été délivré par le roi saint Ladislas en présence d'Odile, abbé de Saint Gilles et du légat Teuzo. Il a soumis Sumich (Somogyvár), une des plus illustres villes de la Hongrie, avec six villages y compris le domaine et les servants, trente vignes avec vignerons, soixante vignes à moitié avec vignerons, avec des servants de trois cents familles, avec des serfs armés de cent familles au monastère. Il y figure que l'abbé du monastère doit obéissance à l'abbé du monastère dans la vallée Flaviane. Cette relation de soumission et de communication a subsisté jusque'en 1417. Elle est mentionnée par des papes six fois entre 1091 et 1266. D'après les sources, mais surtout par les recherches archéologiques, nous pouvons restituer le monastère, détruit sous la domination turque, qui s'élevait dans la première dite cité du comitat Somogy, dans un fortin de terre du temps de la conquête a 3,3 hectares, nommé Kupavár. L'église du monastère, la basilique a 57 m de long, 24,5 m de large, a trois nefs, à abside avait déjà été construit à la lombarde au temps de la fondation. Les murs de l'édifice étaient repartis à l'exteriur et à l'entériur par des pilastres en ressaut. Les deux 557