Janus Pannonius Múzeum Évkönyve 17-18 (1972-1973) (Pécs, 1975)
Művészettörténet - K. Kovalovszky, Márta: A magyar szobrászat új útjai
A MAGYAR SZOBRÁSZAT ÜJ ÚTJAI 307 höz, hanem minél több területen fedezi fel ezt a valóság-látszat ellentétet, annál több plasztikán kívüleső, vizuális eszközzel (pl. fotóval) mutathat rá. A probléma ad absurdum vitele legutóbbi, Siklóson készült munkája. A kőbánya falának egy kiválasztott felületéről, az eredetivel azonos felvételt készített, amely az adott felületet egy bizonyos időpontban, fényviszonyok között stb. „örökíti meg". Ebben a pillanatban a reálisan létező tárgy és a róla készült kép még azonosnak látszanak, de itt kezdődik meg elválásuk is, amelynek során a valóságos sziklafal kezd „nem hasonlítani" a képre, mert az idő múlásával megváltozik a napszak, az évszak, a fényviszonyok stb. Au cours du développement de la sculpture contemporaine, les années soixante avaient un rôle important. Cette décennie a vu des changements décisifs, déterminant l'avenir. La présente étude a pour but de suivre les traces de ces changements. 1. Les traditions de la sculpture hongroise du dernier quart du siècle sont épuisées, il serait impossible de les continuer. L'art réaliste expressif de Kerényi et de Somogyi représenta une vraie valeur plastique contre l'académisme rigide des années cinquante, mais son caractère capable d'être ramené à quelques schemes de base, ayant un contenu très limité, s'avérait insuffisant dans une situation historique profondément changée. Pareil était le sort de l'art de Borsos, qui — réussit pendant quelque temps à transmettre au public, ayant un goût plus conservateur, les styles plus souples de l'avant-garde — a adhéré à sa conception panthéistique et représente celle-ci de plus en plus académiquement. Béni Ferenczy était le seul artiste capable de surpasser son art classique en tous les sens du mot, et après sa maladie (1959), il abandonne ses normes renaissances pour établir, au lieu de la perfection, un monde d'enfant pur et faillible. 2. En regard des précédants, les oeuvres de Erzsébet Schaár et de Tibor Vilt représentent le maximum de „résultat" des dernières décennies, non seulement par leur développement intérieurement successif et continuel, mais encore par leur nouvelle période appartenant aux années soikövetkeztében — míg végül az eredeti nem hasonlít a másodlagos tárgyra, a sziklafal felülete a róla készült felvételre. * * * Az 1960-as évek második felében fellépő avantgárd szobrászatnak legfontosabb eredménye ez a gyökerekig visszaásó, az ellentmondásokat feltáró, intellektuális magatartás. És ha egyelőre még nem is életművek, csupán néhány bátor mű hitelesíti is, ezek éppen bátorságukkal újra látni és gondolkodni tanítanak és felkészítenek az új plasztikai nyelvre. xante. Vilt, mettant le masque des clowns, explore le monde. Dans le fond, il est l'unique matérialiste de notre sculpture qui ramène tout au mouvement. Ses sculptures réalisées au cours des années 40 et 50 sont des réponses aux situations historiques concrètes qui font revivre les tableaux tragiques ou grotesques de la période, tout en utilisant les résultats du surréalisme. Dans les années 60 il s'intéresse plutôt au monde réel, à la structure et à l'instrument. Ses oeuvres derniers sont des constructions en verre stratifiées, unissant le réel et une matière légère et nette. Jusqu'aux années cinquante, E. Schaár était une femme sculpteur de portrait en premier ordre, dans ses petites plastiques, elle a pourtant déjà soulevé les problèmes d'espace, l'occupant au cours des années soixante. En essence, elle avait l'intuition de l'espace scénique, présente entre les figures. Dans ses premières oeuvres, elle a placé les figures en forme de choeur, dans quelques couches d'espace, plus tard entre des murs, portes et fenêtres, créant ainsi des formes de „maison" complètes, parfaitement closes. Ses espaces peuvent être appelées „lyriques", parce qu'elles sont pleines de souvenirs, de nostalgies, on peut dire, d'une allure presque littéraire. Et c'est justement où elle diffère des environnements du néoavantgardisme. L'art de E. Schaár a ses racines en Europe Centrale, où temps, mémoire et tradition ont encore leurs droits anciens. 3. Le troisième phénomène important des anNouvelles voies de la sculpture hongroise MARTA KOVALOVSZKY