Levéltári Közlemények, 61. (1990)

Levéltári Közlemények, 61. (1990) 1–2. - FORRÁSKÖZLÉS - Vörös Károly: Egy francia diplomata Pest megye 1837. június 6–8-i közgyűlésén / 145–163. o.

Egy francia diplomata Pest megye közgyűlésén 159 là, n'hésitaient pas à le croire. — Ils m'expliquaient comment F ö 1 d v a r y avait été blessé de voir le Palatin proposer Dubravitsky aux dernière élections comme premier vice-comte et mesure d'ailleurs que la lutte s'engage entre le gouvernement et le comitat, la situation de Földváry devint plus difficile — seul de ces collègues il appartient sans ménagement à l'opi­nion radicale, c'est par cette raison que même le parti du mouvement attache tant d'impor­tance à conserver un homme à lui au cour même de l'administration du Palatin. Selon mes voisins la scène de Földváry avait donc pour but de bien constater l'unanimi­té de l'assemblée et de lui donner plus de force dans l'administration en compromettant même le Palatin qui après avoir fait par deux fois prier de conserver ses fonctions, serait mal reçu à lui reprocher ses écarts. Il est bien évident que ce sera en effet le résultat de la séance de ce jour. Cependant il y avait dans l'assemblée de telles marques d'incertitude et d'anxiété que j'ai peine à croire qu'il n'y eut pas une bonne moitié de vérité dans la résolution de Földváry. Le secretaire donne lecture de lettres patentes qui autorisent le Comitat de Pesth à scel­ler les actes des expeditions officielles avec de nouveau sceaux dont l'exergue est en langue hongroise. Nomination d'une commission pour continuer le journal de Kossuth. Le comte Ra d a y demande à l'assemblée de délibérer sur la continuation du journal des congrégations, interrompu par l'arrestation de Kossuth. — Il provoque de faire un jour­nal qui sera rédigé au nom de Comitat par une commission spéciale — Elle aura ainsi plus de force de l'autorité. Ku b i ny i approuve la motive. — Il n'y a que les esprits de ténèbres, qui aient peur de la publicité — {(bravos)) . Nos ancêtres nous ont légué toute celle dont on pouvait dispo­ser dans leur temps, c'est à nous à l'étendre avec les nouveaux moyens qu'elle a acquis; si nous avançons d'un pas ferme et sur dans cette voie, le gouvernement récusera comme nous récusons aussi quand il avance {(on rit)) , — si nos paroles ne sont pas criminelles (et elles ne le sont pas puisque nous parlons ici devant le représentant du Palatin qui les condamne­rait au besoin) si elles ne sont pas criminelles, pourquoi craindre de les publier? Si l'on veut d'ailleurs continuer à faire des procès pour ce qui se dit dans cette chambre on aura du moins ainsi une relation fidèle pour la défense, comme pour l'accusation. — La publicité même serait une garantie de la modération de nos discours. Földváry et Georges Karolyi se lirent ensemble. Le premier et l'assemblée insistent pour laisser parler Karolyi qui ne prononce que quel­ques mots. Il appuie la proposition mais en faisant ressortir les difficultés de l'exécution. Földváry: Sa Majesté le Roi en parlant de nos assemblées nous dit toujours: Rela­tum est nobis; il parait qu'on l'informe bien de ce qui se passe ici. — Eh bien nous lui four­nissons les moyens d'être plus exactement renseigné. Le comte Aurei Desewfy reconnaît que dans quelques occasions la publicité est désirable. — Mais il ne voit dans les lois rien qui autorise le journal qu'on veut fonder. — S'il est nécessaire que ce soit une des premières lois de la Diète, je ne vois pas pour mon compte un grand avantage à faire de nous un peuple de journalistes {(écoutez)) . — Si le comitat entreprend la publication de ce journal, il aura une sorte de caractère officiel et comment pourrons - nous répondre de ce qui aura été dit et fait dans les comitats étrangères. — L'orateur ne croit ni possible ni désirable que le comitat se porte héritier de la succession Kossuth. Dubravitsky opine dans le même sens en traitant uniquement la question de possi­bilité, à la quelle il ne croit pas.

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