Levéltári Közlemények, 55. (1984)

Levéltári Közlemények, 55. (1984) 1. - Tóth István György: Írásbeliség a körmendi uradalom falvainak paraszti jogügyleteiben a XVII–XIX. században / 31–50. o.

50 Tóth István György La stratification sociale des serfs se basait sur la possession des terres en dehors des terres serves. Etant donné que les documents pre'sentés se rapportaient précisément à celles-ci, on peut examiner à quelles couches s'attachait l'usage de l'écriture. Cet usage n'était pas un privilège des plus riches: tout le monde décidait à son gré du nombre des „lettres" qu'il conservait dans sa caisse. Dans les mêmes villages, j'ai examiné le changement de la connaissance de l'écriture des serfs durant ces trois siècles. Bienque la proportion des personnes sachant écrire soit un facteur important dans les villages, ce n'est pourtant pas par cela que l'usage de l'écriture est déterminé, mais par les exigences du commerce des terres. Le serf demandait un document au vendeur étranger, même s'il était, lui-même, illetré, mai quand la même parcelle de terre changeait de propriétaire au dedans du village, ce fait n'était registre que par la tradition orale. Dans la petite ville, l'oralité fut reléguée â Farrière-plan dés le milieu du 18e siècle. Mais pas dans les villages. Tant que les serfs étaient presque tous illetrés, ils se contentaient de la mémoire des vieux. Cette dernière remontait à 70 ans à peu près, on ne se souvenait plus des ventes de terres plus anciennes. Mais les événements intéressant toute la communauté était conservés durant des siècles par la mémoire collective du village . Les habitants croates de Berkifalu racontèrent au milieu du XVIII e siècle, comment leurs ancêtres arrivaient là, en fuyant les Turcs. Les étapes de cette migration peuvent être contrôlées minutieusement, dans les diplômes contemporains, c'est-à-dire antérieurs de 200 ans: à l'exception d'une petite erreur, la narration couvrait la réalité. A mesure que l'usage de l'écriture se développait dans les villages, son compagnon éternel, la falsification des diplômes apparaissait aussi. Les faux écrits furent fabriqués par un „scribe sourd" et acceptés, durant trente ans, par des paysans presque entièrement illettrés.

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