Levéltári Közlemények, 50. (1979)

Levéltári Közlemények, 50. (1979) 2. - Moess Alfréd–M. Román Éva: Megyei és városi physicusok Magyarországon a XIX. század fordulóján / 291–310. o.

310 MOESS ALFRÉD-M. ROMÁN ÉVA: MEGYEI ÉS VÁROSI PHYSICUSOK PHYSICUS DE COMITAT ET DE VILLE EN HONGRIE AU TOURNANT DU XIX ème SIÈCLE Alfred Moess - Éva M. Román En conséquence d'un édit de souverain rendu en 1752, vers la fin du siècle la plupart des comitats et des villes avaient leur propre médecin (physicus) qui a obtenu cette place par voie d'élection ou de nomination. Concernant la période examinée (1783-1830) le nombre des postes de physicus de comitat et de ville augmente de façon que de plus en plus de comitats demandent et reçoivent la permission d'employer un physicus en second, ainsi que de plus en plus de villes se sont décidées d'engager un propre physicus. En divisant en quatre parties le territoire de la Hongrie d'époque (Haute-Hongrie, Transdanubie, Grande Plaine hongroise, Hongrie du Sud), on constate que l'intérêt des physicus se portait sur les parties arriérées du pays (Grande Plaine Hongroise, et en premier lieu - Hongrie du Sud) - au lieu des parties développées, plus urbanisées, car aux endroits susmentionnés les possibilités de trouver un emploi ont aussi augmenté dans une plus forte mesure. Dans le tournant du siècle il y avait encore quelques physicus qui ont obtenu leur diplôme hors de la Monarchie, aux universités occidentales. Après l'extinction de cette génération la majorité des physicus ont obtenu le diplôme à la faculté de médecine de l'université de Nagyszombat fondée en 1769 et transférée plus tard à Buda, puis à Pest, alors que pendant cette période il y avait plusieurs physicus qui ont fait leurs études à l'université de Vienne. On connaît en tout 250 médecins obtenants la place du physicus de comitat ou de ville en Hongrie pendant la période en question. Les documents d'archives nous informent sur la connaissance des langues de 80 physicus exerçant dans les années vingt du siècle passé. Chaqun des physicus parlait l'allemand, à peu près tous les physicus parlaient en hongrois aussi. Le latin était la langue de renseignement à l'université, ainsi en général la plupart des physicus parlaient 3 langues. Il y avait beaucoup de physicus qui parlaient aussi les langues des minorités nationales vivant en Hongrie. La connaissance des langues vivantes occident­ales - français, italien - ainsi que des langues mortes en outre du latin — grec - montre le niveau général de la formation intellectuelle des physicus, leur connaissance de langue est impressionnante même aujourd'hui. La rémunération annuelle des physicus de comitat était égale à celle du chef de district, la rétribution annuelle des physicus de ville était un peu moins élevée. Prenant en considération que les physicus avaient une pratique personnelle aussi, il est difficile de se faire une image de leur revenu total. Les physicus devaient surveiller en premier heu l'état de santé de la population confiée à leurs soins. Ils étaient obligés à référer de leurs observations, ils devaient traiter gratuitement les pauvres. Le protomedicus (médecin en chef du pays qui était relevé directement du Conseil de lieutenance) a exercé la surveillance sur l'hygiène publique du pays. On a établi cette poste en 1786, et au cours de la période en question il y avait 4 protomedicus tour à tour. Les documents de Departamentum sanitatis, c.à.d. du département sanitaire établi en 1783 par le Conseil de lieutenance est un trésor des données relatives à l'hygiène publique de l'époque. Cette documentation peut laisser croire que les physicus étaient membres honorés de la société.

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