Levéltári Közlemények, 48–49. (1978)

Levéltári Közlemények, 48–49. (1978) - Ladányi Erzsébet: Az Euzidinus-oklevél hitelességének kérdéséhez / 51–59. o.

Az Euzidinus-oklevél hitelességének kérdéséhez 59 SUR LA QUESTION DE L'AUTHENTICITÉ DE LA CHARTE D'EUSIDINUS Erzsébet Ladányi L'étude se propose de prouver l'authenticité de la charte d'Eusidinus - se trouvant dans celle de l'archevêque Martirius portant le cachet de l'archevêque - sur la fondation de la paroisse de Barátka. Dans la littérature, c'est László Erdélyi qui remit en question l'authenticité de la charte archiépis­copale, lors de ses recherches menées au début du XX eme siècle sur l'histoire de la société à l'époque des Árpád. C'est Károly Tagányi qui la prouva. Au cours des décennies passées, nombre de spécialistes éminents de l'histoire de l'Eglise la considéraient comme authentique. Récemment, c'est Richard Marsina qui contesta l'authenticité de la charte dans le I er volume du « Codex diplomaticus et epistolaris Slovaciae » et dans une étude indépendante. D'après Marsina, ce sont les mots «missales», «serviens regis», «parochia» au sens de paroisse qui prouvent, parmi les termes techniques, la rédaction tardive, datant du XIV éme siècle de la charte. Marsina estime qu'au XII eme et encore au Xlllème s iècle, le terme « parochia » sert à désigner le diocèse (département) ou archidiaconé. L'auteur de l'étude passe en revue les termes discutés, et, en tenant compte des lois du ЗДете siècle, de la « Legenda minor Sancti Stephani regis » et des données des chartes des XI-XII eme siècles, prouve que ces termes discutés avaient existé et avaient été utilisés avant et après 1156. Au point de vue de l'histoire de la société, le terme «serviens regis» acquiert une nouvelle interprétation. Par opposition aux interprétations précédentes, l'auteur démontre que le terme «serviens regis» avait été en usage non seulement pour désigner le serviteur du roi, mais aussi dans le sens de personne au service du roi (serviens regi). Pour s'approcher de l'interprétation du terme paroisse, il utilisa les observations de la littérature sur la question selon lesquelles les origines de «parochia» (paroisse) débutent au VI eme siècle à l'Eglise Mère d'Italie. Au XI eme siècle, le terme « parochia » fut utilisé tant en Italie que sur les territoires de langue allemande plutôt au sens de paroisse, bien qu'il gardât dans certains cas sa signification de «territoire». L'utilisation du mot « parochia» au sens de paroisse s'observe dans les lois et arrêtés de concile du XI eme siècle. L'évolution de l'organisation interne précoce des paroisses hongroises est présentée, en dehors de l'examen du terme «parochia», par l'analyse de «ecclesia parochiana» et de «sacerdos parochianus » également. Le premier des deux s'approche de l'interprétation de la notion de paroisse, elle est souvent la même. Le droit d'inhumer et de baptiser du «sacerdos parochianus» ainsi que de toucher un quart de la dîme, dénotent son caractère paroissial. Après les questions de terminologie, l'étude s'occupe de la structure de la charte. Reflétant les événements déroulés, celle-ci reste fidèle à l'arrêté du premier concile de Esztergom comme quoi «Ecclesia non consecretur, si dos et terra prius non dantur». A la fin, l'auteur s'étend à une donnée de la charte — au «conventus hospitum de Leva» - susceptible d'être appréciée au point de vue de l'histoire wbeine.

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