Levéltári Közlemények, 48–49. (1978)

Levéltári Közlemények, 48–49. (1978) - Buzási János: A kapitalizmuskori vállalati iratanyag levéltári rendezésének problémái / 3–21. o.

20 Búzást János LES PROBLÈMES DU CLASSEMENT DES DOCUMENTS DES ENTREPRISES DE L'EPOQUE DU CAPITALISME János Buzási Les principes fondamentaux et les méthodes du classement des documents des entreprises de l'époque du capitalisme sont le résultat de l'application des expériences, compte tenu de toutes les suggestions tirées de la littérature sur la question des pays socialistes et susceptibles d'être mises en valeur pour les dossiers des entreprises hongroises. C'est ce qui est contenu dans l'instruction éditée en 1968 par la Direction des Archives du Ministère de la Culture et sert de guide méthodologique pour la classification des dossiers des entreprises constitués à l'époque du capitalisme et conservés dans les archives des départements. Il y a de la parenté entre les facteurs susceptibles de constituer un fonds du point de vue du droit de propriété, de l'organisation, des affaires ou autres ce qui est prouvé par une foule d'exemples. Nous essayons de mettre en évidence cette parenté dans la classification. Cependant, cela comporte deux difficultés. L'une apparaît lorsque l'appartenance au point de vue du droit de propriété d'un facteur susceptible de créer un fonds est équivoque. La hiérarchie des rapports de propriété donnent heu à d'autres problèmes à l'origine desquels on trouve une ou plusieurs grandes banques. Il existe actuellement, dans la pratique archivistique, deux manières voisines de classifier sous l'aspect économique. Dans les archives des départements, il y a, dans le groupe de fonds principal, quatre sous-group^s de fonds économiques: usines industrielles, entreprises de commerce et de circulation, organes de crédit et d'assurance et usines agricoles. Comme dans le cas de la classification de tout matériel d'archives, dans celui des dossiers des entreprises de l'époque capitaliste aussi, l'élément le plus stable toujours présent est le fonds, point de départ de la classification archivistique. Dans la classification des dossiers d'entreprise, l'avancement au premier plan du fonds en tant que manière de traiter la question ainsi que l'interprétation unanime de la notion qu'est le fonds, ont joué un rôle déterminant déjà dans la première moitié des années cinquante. La conservation rigoureuse et la reconstruction des fonds déjà existant apportaient un secours important et un soutien solide dans la classification et donnaient nombre de fonds nains, très souvent de moins de 1-2 centimètres courants. Les entreprises de l'époque capitaliste doivent être classifiées parmi les facteurs les plus changeants de la formation des fonds. Dès leur naissance, elles se concurrencent mutuellement et sont exposées d'une façon directe aux avatars conjoncturaux du système économique capitaliste. Elles se développent ou se régressent, disparaissent, se fondent dans d'autres entreprises ou en absorbent, en fonction de leur vitalité dans la concurrence. En général, les dossiers d'une entreprise comportent aussi le fonds de ses prédécesseurs. Ce qu'il faut fixer avant tout, lors du classement d'un complexe de fonds de ce genre, c'est la limite de la fin du fonds de l'entreprise ayant cessé de fonctionner ou ayant été absorbée par une autre ou la limite du commencement du nouveau fonds. Classifier les fonds d'entreprise, cela revient à reconstituer l'ancienne structure des archives de l'entreprise. Par archives, on entend généralement les archives centrales de l'entreprise. Pendant la classification, ce système est complété par des dossiers qui, au lieu d'avoir été mis dans les archives centrales après leur naissance, sont restés dans les armoires, dites archives de division, de bureau, des fonctionnaires dirigeants et des unités structurelles de l'entreprise. Le système des fonds ne peut pas faire preuve de l'existence d'unités qui n'ont jamais existé chez l'entreprise donnée ou même si elles ont existé, elles ne remplissaient pas le rôle administratif et ne produisaient pas non plus de documents. Nous appelons séries les grandes unités s'étant formées dans le fonds d'une manière spontanée d'après le genre ou le sujet traités par les dossiers ou ayant été constituées de façon artificielle lors de la classification effectuée dans les archives. Dans les dossiers des entreprises de l'époque capitaliste, il y a des séries établies aussi bien selon le genre et le sujet que sur la base de l'identité de la forme ou de la parenté des sujets.