Levéltári Közlemények, 44–45. (1973–1974)

Levéltári Közlemények, 44–45. (1973–1974) - Bálint Ferenc: Békés megye Védbizottmányának szervezete és működése 1849-ben / 47–60. o.

60 Bálint Ferenc: Békés vármegye Védbizottmánya 1849-ben . En outre il prêtât son concours pour compléter le personnel des troupes de honvéds luttantes, et à part des volontaires qui se présentèrent aux différents bataillons, il recrutât en janvier 1849 2550 honvéds. A la place de la garde nationale irrégulière de 12 000 personnes, défectueusement munie et instruite d'ailleurs, organisée au comitat Békés en 1848 et qui ne représentait qu'une valeur com­battive faible, il organisa une troupe d'infanterie de 1000 personnes et une troupe de chevalerie de 200 personnes. Cette formation, nommée „garde nationale mobile" ou „corps franc" et formée eh partie de volontaires, tint ferme au cours des luttes dans le Sud de Hongrie et dans la bataille sous la ville d'Arad. Le Comité de Défense prit encore des mesures pour organiser une insurrection générale sur les territoires du comitat. Dès le juin 1849, lorsque les troupes ennemies du tzar s'approchèrent, confor­mément aux instructions du chef d'insurrection générale des départements Bihar, Békés et Csanád, il donna 4 fois l'alarme pour la mobilisation partielle ou générale des hommes entre 18 et 50 ans. Ceux-ci ne furent pas pourtant mis au combat, et après avoir campé un ou deux jours, ils furent renvoyés, car ou bien ils furent mobilisés par erreur, ou bien les troupes honvéds n'appellèrent pas à leur concours. Après les élections départementaux qui eurent lieu le 4 juin 1849, le Comité de Défense fut, lui-aussi, réorganisé à son tour mais, grâce à une situation de guerre provisoirement favorable, son fonctionnement fut suspendu pour un mois, et il n'a repris son travail que dès le 9 juillet 1849 lorsque même les frontières du comitat furent menacées par l'intervention des troupes tzaristes. Le comité faisait des efforts extraordinaires pour rassurer la population boulversée par la situation instable, pour maintenir l'ordre et pour faire face aux besoins de ravitaillement et de tran­sport des troupes de honvéds traversantes les territoires du comitat. Afin de compléter le nombre des participants de l'insurrection générale, il a pris ses-dispositions pour organiser une „troupe d'insurrec­tion mobile", constituée de 1200 fantassins et de 200 hommes de cheval, pourtant ses mesures de défense et d'organisation, prises sans avoir recours à un conseiller militaire, ne portaient que des résultats partiels. Par suite des changements rapides de la situation de guerre, ses communications avec le gou­vernement furent interrompues et il ne put pas gagner des informations précises ni sur les mouve­ments des troupes ennemies ni sur ceux des honvéds. Tous cela expliquent très bien qu'il ne donna des instructions à l'évacuation administrative du chef-lieu du comitat que lorsque les troupes cosaques tzaristes l'approchèrent de trente kilomètres. Le 10 août 1849, dans une situation menaçante, le Comité de Défense, ainsi que le bureau de sous-préfet, transportèrent leurs sièges à Mezôberény, commune non atteinte encore de l'ennemi puis, deux jours après, dans la ville de Gyoma. C'est par ses agents de renseignement qu'il fut averti sur le fait que le 13 août, le commandant en chef, Görgey et les armées honvéds eurent capitulé à Világos, c'est-à-dire sur la fin de la guerre d'indépendance. C'est en connaissance du cause que le 16 août, au cours de sa dernière reunion, ayant pris acte des faits déplorables, il se déclara dissolu.

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