Levéltári Közlemények, 42. (1971)

Levéltári Közlemények, 42. (1971) 2. - Kubinyi András: A budai német patríciátus társadalmi helyzete családi összeköttetéseinek tükrében a XIII. századtól a XV. század második feléig / 203–269. o.

268 Kubinyi András de hauts magistrats, suivant souvent la carrière militaire, mais à la fois celle du commerce et des finances. Un membre des familles Preussel et Greif vint d'une famille de chevalier viennoise, d'autres étaient d'origine de Regensburg ou de villes hongroises de langue allemande. Ces familles tenaient dans leur possession la majeure partie des terrains de la cité et des faubourgs, les simples roturiers bâtissaient souvent sur des parcelles dans la possession de ces familles et ils devaient payer en échange une rente dite «Burgrecht». Par sa nature de soldat, féodale, cette couche acquit des biens ruraux dans les communes adjacentes et, en sa qualité de noble hongrois, contracta mariage avec les famil­les de la classe féodale hongroise. Les membres de ces familles portaient en général le titre de «comes», comme par ailleurs la plupart des seigneurs hongrois. Les conseillers du conseil municipal étaient exclusivement de cette couche. Au milieu du XIV e siècle, les familles fondatrices de la ville originaires des régions bien diverses étaient liées par des liens de parenté de manière que la ville fut dirigée essentiellement par un clan lié par parenté. Simultanément — découlant du caractère de capitale de Buda — les plus hautes charges de l'adminis­tration royale du fisc étaient remplies par ces patriciens de Buda. Le changement survint dans la seconde moitié du XIV e siècle. Malheureusement nous ne connaissons pas les membres du conseil municipal entre 1355 et 1370, et pourtant ces 15 ans devaient être décisifs pour la transformation de la couche dirigeante. Quoique le chef de la ville, le maire élu par les citoyens chaque année, fût élu exclusivement des membres des trois plus considérables familles dans cette période, des des­cedants des cornes de Kunc, Ulving et Loránd, toutefois, au conseil élu pour l'an 1370, quatre des 12 conseillers communaux n'appartenaient plus à la couche des dirigeants originale. On y trouve un pelletier, représentant d'un artisanat riche, un scribe (scriptor, Schreiber), un instituteur. II paraît que ces trois familles plus riches et féodalisées s'appuyaient de la couche supérieure de la bourgeoisie moyenne contre les autres membres de la couche dirigeante pour s'assurer le pouvoir exclusif. Dans la seconde moitié du XIV e siècle, un autre phénomène nouveau apparaît. C'est l'épo­que où l'influence de Nuremberg se fait de plus en plus dominante dans la vie économique de la Hongrie. Simultanément, une nouvelle immigration d'Allemands peut être établie en Buda et, vers la fin de ce siècle, des commerçants d'origine nurembergeoise s'introduisent déjà au conseil de Buda, ainsi p. e. dans les années de 1390 furent conseillers municipaux des membres des familles patriciennes de Nuremberg Kraft et Groland. À cette époque, l'acquisition de tenures devint rare et le mariage conclu avec les familles de la noblesse hongroise le fut également ; par contre, le cas fut de plus en plus fréquent des bourgeois notables de prendre femme de Vienne ou de Nurem­berg. Cette nouvelle couche dirigeante fut commerçant et fut intéressée dans l'exploitation des mines de minerai en Hongrie ou dans le commerce des draps. Parrni les membres des anciennes familles ne réussirent que ceux qui avaient repris cette manière d'existence. Ainsi p. e. des descen­dants du cornes Tillmann, la ligne principale ayant épousé la manière de vivre de la noblesse terrien, fut ruinée, alors que la ligne collatérale au nom de Nadier, occupée dans le commerce, prenait part dans la direction de la ville jusqu'au milieu du XV e siècle. A la nouvelle couche dirigeante, occupée dans le commerce, la portion des familles anciennes qui n'épousa pas la nouvelle forme de vie s'opposait de la même manière que la couche moyenne des citoyens de Buda, dont les représentants les plus riches s'efforçaient de prendre le pouvoir en augmentant le nombre des places, encore peu nombreuses, occupées au Conseil municipal. La couche de dirigeants d'origine hongroise originairement peu nombreuse s'opposait aussi à la nouvelle direction et entretenait de rapports amicaux avec l'ancien patriciat. Ce dernier avait augmenté déjà à cette époque en nombre et en biens. En 1402, la couche de la bourgeoisie moyenne réussit à prendre le pouvoir pour un temps assez court sous la direction d'un boucher et d'un pelletier. Tout porte à croire que cette prise du pouvoir fut appuyée par les membres encore influents des anciennes famil­les. Ce n'était pas l'oeuvre du hasard que la famille László appartenue aux descendants du cornes Loránd (filius Lorandi) qui avait été encore en 1401 conseiller municipal, disparut de la vie publi­que de la ville après la défaite du mouvement et désormais son nom ne se rencontrait dans les sources qu'en rapport avec les biens ruraux qu'elle possédait aux environs de Pest. Le centre de ses biens ruraux était la commune de Palota et par cela même la famille fut appelée désormais Palotai. László Palotai Lorándfi feudálisé et magyarisé apparut pour la dernière fois en 1436 dans les documents, lorsqu'il fut président d'un tribunal arbitral, parmi les membres duquel on peut découvrir tout l'état major de l'opposition de la bourgoisie moyenne de Buda. Dans la première moitié du XV siècle un patriciat était à la tête de Buda qui fut, certes, descen­dant en ligne féminine —• et en nombre infime aussi en ligne masculine — des anciennes familles, et qui jouissait de tous les avantages de ses ancêtres; malgré cela, ce patriciat était d'un tout autre caractère. En 1439, en conséquence d'un nouveau mouvement de la population de Buda, le régime électoral du conseil municipal avait été réformé et depuis ce temps le conseil fut élu moitié d'Aile-

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