Levéltári Közlemények, 39. (1968)

Levéltári Közlemények, 39. (1968) 2. - Kubinyi András: Polgári értelmiség és hivatalnokrétege Budán és Pesten a Hunyadi- és Jagelló-korban / 205–231. o.

Polgári értelmiség és hivatalnokrétege Budán és Pesten 231 venus, sans exception, d'une autre ville: les avocats d'origine noble n'acquirent pas droit de cité. (Par contre, plus d'un des fonctionnaires d'origine noble, tel p. e. le litteratus István Angyal, propriétaire de Mikola, Comitat Fejér, fonctionnaire domanial l'acquirent.) Et pour­tant, aussi parmi les fonctionnaires du roi ayant acquis droit de cité ils étaient en majorité ceux qui étaient venus d'une autre ville ou d'un autre bourgade. Ceux-ci aspiraient à obtenir droit de cité à Buda ou à Pest même s'ils avaient été élevés a la noblesse et reçurent propriété au temps de leur service. Tels p. e. les litterati Lőrinc Bajoni et István Bodo, le premier venu de Torda, était annobli et devenu seigneur comme vice-trésorier du roi, tandis que le second, venu de Szeged, était aussi fonctionnaire domanial et cornes du- Comitat Csongrád (déjà noble!). Tous les deux, au moment de la fin de leur fonction, devinrent des bourgeois: Bajoni juge de Buda, Bodo juge de la ville Pest. Il ne faut pas sous-estimer l'importance culturelle des fonctionnaires et des intellectuels qui vivaient dans les trois villes-soeur. Ils achetaient des livres et l'écrivaient aussi tout pro­bablement. Il y a à peine quelques années qu'on avait trouvé le journal d'un jeune bourgeois écrit en latin qui se référait à un volume plus important, son „liber memorialis"; la bour­geoisie tenait donc aussi là, tout comme dans les villes allemandes, des livres de famille et d'autres notes. Les mémoires en langue hongroise de Tamás Bornemisza, conseiller municipal de Buda n'étaient pas tout probablement les premiers mémoires écrits en hongrois, seulement les premiers qui n'ont pas péri. Ces ouvrages en manuscrit furent détruits par les Turcs.

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