Levéltári Közlemények, 32. (1961)
Levéltári Közlemények, 32. (1961) - Borsa Iván: A családi levéltárak szerkezeti problémái / 48–56. o.
/ 56 Borsa Iván : A családi levéltárak szerkezeti problémái Порядок систематизации фондов (более крупного) семейного архива необходимо установить следующим образом: 1. Фонд семьи, 2. Фонды отдельных членов семьи, а) личные фонды, б) фонды, возникшие в связи с какими-либо функциями, 3. Фонды семейных учреждений (служащих), 4. Коллекции. Само собой разумеется, что при систематизации материалов внутри созданных вышеуказанных рамок фондов важную роль должны играть отдельные владения семьи. Не стремясь разрешить всю проблему автор поднимает вопрос мелких фондов (содержащих 1—2 десятки документов). Автором предлагается объединение мелких фондов, не превышающих складочной единицы, в единый фонд, имеющий характер коллекции. В таком случае эти мелкие фонды в учете фондов не фигурировали бы, а их данные указывались бы лишь в реперториях. LES PROBLÈMES STRUCTURAUX DES ARCHIVES DE FAMILLE Iván Borsa L'auteur entre en discussion avec l'étude d'István Bakács, parue sous le même titre dans le tome précédent (XXXI) de la revue. Il reconnaît que chaque membre de la famille forme un fonds d'archives à part, mais d'après lui, tous les documents issus de l'activité des membres de la famille et destinés à rester dans leur possesion n'appartiennent pas au fonds personnel du membre de famille en question. En effet, les documents qui ne sont pas strictement produits par le fait de l'activité personnelle du membre de la famille, mais résultent, par exemple, de la gestion de ses biens de famille, appartiennent non plus à son fonds personnel, mais au fonds de la famille. Ainsi, chaque membre de la famille crée simultanément deux fonds, par le fait de son activité : en formant son fonds personnel propre, et en augmentant de son côté le fonds de la famille. A ceux-ci peuvent encore s'ajouter des fonds ou fragments de fonds produits par le fait de fonctions éventuelles des membres de la famille. Le droit de propriété ne satuait être considéré comme un facteur de production de fonds. A l'intérieur des archives de famille, il faut considérer comme des fonds propres les documents produits par des fonctionnaires ayant des attributions bien définies (préfets, régisseurs, archiviste, etc. ... ), puis ceux créés par les administrations propres du domaine. Ceux-ci ne doivent pas être mélangés entre eux, ni avec les documents appartenant au fonds de la famille. Les classements des archives de famille, effectués aux XVIII e —XIXe siècles, quand la notion de fonds organique n'était pas encore connue, produisaient en somme des collections de documents. Ces collections sont à respecter. Produites par la réunion des documents de plusieurs fonds appartenant à un même groupe de fonds, elles méritent d'être appréciées tout autrement que les collections de*documents que l'on voit généralement dans la pratique. Les archives d'une famille peuvent aussi comporter plusieurs de ces collections de documents. L'ordre de classement des fonds pouvant se trouver dans les archives (de quelque importance) d'une famille serait donc à établir comme suife: 1. Fonds de la famille 2. Fonds des différents membres de la famille a) fonds personnels b) fonds formés par le fait de fonctions éventuelles 3. Fonds d'administration (employés) de la famille 4. Collections VJLors des classements à faire à l'intérieur des fonds ainsi formés, chaque propriété devra naturellement y recevoir un rôle éminent. Sans prétendre en donner la vraie solution, l'auteur soulève le problème des petits fonds (contenant une ou deux douzaines de documents). Il propose de réunir les fonds d'une quantité ne dépassant pas l'unité de dépôt, en un fonds assimilable à une collection. Dans ce cas, ils ne figureraient pas dans le registre des fonds,, et leurs données ne seraient indiquées que par les répertoires. • f j