Levéltári Közlemények, 27. (1956)

Levéltári Közlemények, 27. (1956) - IDEGEN NYELVŰ KIVONATOK - Francia nyelvű kivonatok / 293–306. o.

Idegen nyelvű kivonatok 295 CONTRIBUTION AU PROBLÈME DE L'ACTIVITÉ DE „LIEUX ACCRÉDITÉS", POURSUIVIE PAR LES MEMBRES DE LA CHAPELLE ROYALE József GERICS Selon les résultats jusqu'à présent acquis par les recherches, le comes capellae regiae, chef de l'antique organisation conventuelle des prêtres attachés •à la cour royale de Hongrie exerçait, à partir des environs de 1320, urne activité régulière de „lieu accrédité" et délivrait des diplômes au siège de la cour royale. (En Hongrie, les „lieux accrédités" étaient des autorités de l'Église, exerçant des fonctions de notaires publics). Cette autorité délivrait ses diplômes en son propre nom et sous le sceau royal moyen, dont il avait la garde. Vers 1375, cette fonction se modifia. L'activité de „lieu accrédité" ne disparut pas complètement, mais l'autorité se transforma de plus en plus en celle d'un corps d'auditeurs de justice auprès de la cour. En tant que tel, la chapelle continuait à délivrer des diplômes sous le sceau royal moyen dont elle était toujours détentrice, mais le faisait désor­.mais au nom du roi, au lieu de son propre nom. Les actes délivrés par elle se font de plus en plus rares à partir des environs de 1430 et il est probable qu'à la suite de la réforme des tribunaux de la cour royale, qui se situe à cette même époque, ^elle fut dessaisie de la garde du sceau royal moyen et cessa de délivrer des actes. L'arcticle complète ces résultats acquis par les recherches, en constatant que: a) — en ce qui concerne la cessation de la délivrance de diplômes, il apparaît qu'on peut admettre l'année 1436 comme la date la plus ancienne à laquelle le sceau royal moyen n'était plus détenu par le cornes capellae regiae; b) — Contrairement à certaines opinions, le commencement de l'activité de „lieu accrédité" et de la délivrance de diplômes a pu Jtre situé dans un diplôme datant du règne du roi László IV, c'est-à-dire des dernières décades de la dynastie arpadienne et commençant par les mots „Nos capellani domini regis". A„ partir de ce commencement et jusqu'à la date de 1320, qui peut être considérée comme mar­quant le commencement d'une activité régulière de „lieu accrédité", on retrouve déjà des renseignements qui -servent de liaison entre les antécédents arpadiens aux développements apparus au début du règne de la maison Anjou. LA CHANCELLERIE DE LA RÉGENCE DE JÁNOS HUNYADI Miklós KOMJÁTHY L'article étudie la chancellerie de la régence de János Hunyadi, grand chef t militaire des guerres contre les Turcs, qui fut régent de Hongrie pendant la pé­riode de la minorité du roi László V (1446—1452). Analysant à fond une importante quantité de diplômes publiés et inédits, il pose certains problèmes fort importants au point de vue de Г-histoire de cette époque. L'auteur établit que le savant humaniste János Vitéz, archevêque d'Eszter­,gom par la suite, ne fut jamais chancelier de Hunyadi. Sa correspondence diplo­matique, publiée par Schwandtner en 1746 dans la Nationalbibliothek de Vienne, rédigée en un latin classique, ne doit pas son existence à la qualité de chancelier que Vitéz n'a jamais eu. L'auteur étudie le, fonctionnement de la chancellerie de la régence à la faveur des notes de chancellerie. Il constate que l'administration de la chancellerie était loin d'être aussi perfectionnée que fut plus tard celle de la chancellerie du roi Mathias (1458—1490), fils de János Hunyadi. Il est cependant d'ores et déjà loisible d'observer certaines formes qui reviennent régulièrement dans les diplô­mes. Contrairement aux actes royaux aussi bien antérieurs que postérieurs à la régence de Hunyadi, où les notes de commission ou dé relation concernant la délivrance de l'acte sont toujours suscrites au texte lui-même, dans les actes délivrés au nom du gouverneur, ces notes figurent toujours au bas du texte. Comme les actes délivrés par tous les principaux magistrats des comitats de l'époque se conforment "à cet usage, il faut en conclure que les auteurs entendaient exprimer par là que le pouvoir du gouverneur était d'un caractère différent de celui du roi.

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