Levéltári Közlemények, 25. (1954)
Levéltári Közlemények, 25. (1954) - KRÓNIKA - Francianyelvű kivonatok / 305–317. o.
310 Resume Il s'agit maintenant de porter remède aux insuffisances du commencement,' parle rejet des théories périmées et par des recherches approfondies. Le triage n'est pas un but en soi, mais poursuit l'augmentation de la valeur des documents conservés. Oszká r Sashegy i: Les tâches et les méthodes des répertoires de documentation: Après la Libération, des inventaires dits „répertoires de base" ont été établis,, sous une forme concise, sur le matériel complet conservé dans nos archives« publiques. Ceux-ci donnent une idée nette de ce matériel et de sa composition et tournissent la réponse à toutes les questions que l'archiviste doit connaître dans son travail. Ils indiquent le nom, l'âge et l'analyse des fonds, la cote et aussi, d'une manière succincte, le „sujet", et la composition. Ils donnent aussi un bref aperçu sur les possibilités de la recherche (analyse des documents auxiliaires), renseignent . sur l'état de conservation et les lacunes éventuelles du matériel, indiquant enfin les travaux qui restent à faire (triage, établissement de documents auxiliaires, etc.). Les Archives Nationales établissent désormais des „répertoires de documentation", qui se proposent en premier lieu de documenter les chercheurs. Les buts de ce travail sont définis par une instruction! qui date de 1952. Se fondant sur l'expérience recueillie pendant cette période, l'auteur entreprend une analyse des objectifsthéoriques et des méthodes pratiques de ce travail. Voici comment l'auteur établit la distinction entre le répertoire de documentation et le répertoire de base: a) — Le répertoire de base décrit le matériel conservé aux archives. Ses titres, dont il constitue' la pure et simple juxtaposition, trai+ent chacun d'un fonds délimité extérieurement d'une manière nette, c'est-à-dire des séries d'écrits et de livres. Le répertoire de documentation complète cette description du matériel d'archives par un résumé génétique. Les unités dont il se préoccupe sont génétiques: ce sont des provenances, des registrattires et des séries. b) — Le répertoire de base offre une description précise de la structure de chaque série et de son classement archivistique. Il ne révèle cependant pas les* corrélations intérieures du matériel. Ce n'est point là, en effet, un problème dé ..classement archivistique", mais un problème qui relève de l'histoire de l'organe ayant produit les archives en' question et aussi de l'histoire des archives ellesmêmes. Lorsqu'il, s'agit de séries, il faut aussi mettre à jour les provenances d'origine. Autrement dit, ce sont là des problèmes qui doivent être traités par le répertoire de documentation. c) — Le répertoire de bsse donne un aperçu sur la forme des séries, mais n'en indique pas le contenu. Quant au répertoire de documentation, il doit aider l'historien à pouvoir s'orienter dans le labyrinthe des fonds en lui indiquant, dans; toute la mesure du possible les séries qu'il devra compulser pour tel ou tel sujet.. Ferenc Maksay: Les archives de la guerre de libération de Rákóczi La période de 8 années qui commence en 1703 fut l'une des époques les plus glorieuses de l'histoire de Hongrie. Les' documents rédigés alors et légués à la postérité par les autorités militaires et administratives de François II. Rákóczi et les hommes politiques et diverses personnalités constituent de précieuses sourcespour la recherche concernant la création d'une diplomatie hongroise autonome, l'organisation d'une armée et d'un État hongrois indépendants, et de leurs fon^dements économiques. Au cours des 250 années qui se sont écoulées depuis cette époque, ces documents connurent de nombreuses vicissitudes. Après diverses péripéties, qui devaient durer quelques dizaines d'années, les archives secrètes quele prince avait emportées avec lui dans son exil, furent gardées jusqu'à 1920 dans les archives d'une famille de l'aristocratie hongroise (les comtes Erdődy). Tombée entre les mains des impériaux, la majeure partie des autres documents se trouvait depuis 1711 aux archives de la Chambre Royale, considérée comme dépourvue de valeur. Conservées aux Archives Nationales depuis 1876, elles ont été l'objet de recherches partielles, mais elles n'ont jamais été réunies et ordonnées' dans^ l'ensemble. Cette lacune n'a été comblée qu'en 1952, lorsque les Archives Nationales