Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

n'avait admis dans ses Annales (Iironica RománilorJ aucune preuve documentaire qui fűt antérieure au XIII e siécle. Bien plus tard Ovidé Densusianu, l'auteur de la premíére grandé histoire de la langue roumaine (1873—1938), fut moins prudent puisqu'il a déjá essayé d'infirmer l'argument connu sous le nom de ,,mu­tisme des sources" par quelques noms tirés des chartes latines de Hongrie du XI e et du XIIe siécles. 2 Ses interprétations, formu­lées d'une maniére assez suggestive, eurent la vie dure; trente ans plus tard le regretté Nicolas Dráganu, professeur de philo­logíe roumaine á l'Université de Kolozsvár en tira tout un gros volume animé de tendances patriotíques, 3 et M. Aurélien Sacerdo^eanu, élévé de M. Nicolas Iorga, y fit également allusion dans son étude d'histoire médiévale. 4 Bien que nous ayons aus­sitőt démontré 5 que la plupart des chartes citées par le dernier auteur sont des faux, quelques-unes de ses explications fantaisis­tes ont pénétré non seulement dans l'article, d'ailleurs trés ju­dicieux, de M. A. Otetea, 5 a mais aussi dans les deux grandes synthéses modernes de l'histoire roumaine. 6 Néanmoins c'est un fait significatif que les derniers défenseurs de la continuité latino­roumaine de Transylvanie, comme p. ex, G. I. Brátianu, 7 ont 2 O. Densusianu: Histoire de la langue roumaine. Paris, 1901, I, p. 316 ss. 3 N. Dráganur Románii in veacurile IX—XIV pe baza toponimiei §i a onomasticei. Académie Roumaine. Studii ?i Cercetári. XXI. Bucarest, 1933. A l'avis de M. Marius Valkhoff, le distingué romaniste hollandais, „en le lisant nons ne pouvons nons dérober á l'impression que l'auteur, comme autrefors M. Diculescu, a été un peu trop plein de son sujet et s'est laissé •entrainer par sa thése". Chronique roumaine (1932—38. Neophilologus, XXIV, p. 257, Pour le patriotisme de Dráganu cf. les constatations de M. Iorgu Ior­dan: ,,Este sigur cá Dráganu s'a láset, intr'o oarecare másurá, influientat de atmosfera moralá in care s'a náscut, s'a formát a tráit pana la moarte. Dar ... influientele extra§tiintifice s'au exercitat asupra lui in mod involuntar $i chiar incon$tient" (Insemnári Ie?ene, 1940, avril, p, 151), 4 A Sacerdoteanu: Considerafii asupra istoriei Románilor in Evul Mediu. Bucarest, 1936. 5 Cf. L. Gáldi, AECO. III, p. 267—70. 5 a A. Otetea: O enigma §i un miracol istoric: poporul román. Insemnári Ie§ene, mars 1938, p. 532 ss. („unele din diplomele in care sint cuprinse aceste márturii, sint considerate de istoricii unguri ca falsé, Totu$i acelea care nu se pot contesta ajung sá restrángá observa^ia prea absolutá a d-lui Lot." Ibid. p. 537). Pour l'étude de M, F, Lot sur les invasions barbares cf, le méme article de M. 0{etea et notre note 7. 8 C. C. Giurescu: Istoria Románilor. Bucarest, 1935. I., N. Iorga, His­toire des Roumains. Bucarest, 1937. III (les renvois précis suivront plus bas dans notre texte). 7 G. I. Brátianu: Une énigme et un miracle historique: le peuple rou­main. Bucarest, 1937.

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