Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)
Dátum ín Gyosgewr, 5 feria secunda proxima ante festum beati Luce evangeliste, anno Domini millesimo CCCmo LXXXmo septimo. L'origínal sur parchemin, pourvu sur la page de dedans du cachet du roi, est aux archives Révay {Divers. fam. fasc. III, 5). Édition: Hazai-Okmt. VII, p. 423. 307. Déva, le 16 octobre 1387 Jean, fils de Nicolas, 1 chátelain de Déva et comte de Hunyad, accorde duas villás liberas Cauapataka et Aranyas, 2 que nunc ferebantur deserte, á Jean, fils de Ladislaus de Almás dictus Pop, 3 et par son intermédiaire, á Pierre, Ladislas et Musath, fils de Jean, pour une somme annuelle de 200 deniers, L'origínal sur papier, portant les débrís d'un sceau en bas, est aux archives des Barcsay (Archives du com. d'Alsófehér). Extráit: Tört. Tár, 1907, p. 111. 308. Buda, le 25 novembre 1387 Le roi Sigismond attendentes puram fidelitatem nobilis viri Iwan Olachy filii Dragomer filii scilicet sororis uterine magnificorum virorum Balk et Draag woywode, 1 inter ceteros honores comitum Siculorum, ratione servitiorum, quibus ipse in nostris negotiis et expeditionibus studuit complacere maiestati, tum etiam pro morte quondam prefati Dragomer patris et Thatamyr fratris uterini ipsius Iwan, qui videlicet Dragomer sub Bodonio et Thatamyr lisez Komorzanfalva, localité disparue: Balathafalva, disparu; Dyznopathaka, c. á. d. Disznópataka, au Sud-Est de Sziget. 5 Diósgyőr, com. Borsod, á l'Ouest de Miskolc. 1 Jean, fils de Nicolas de Piskincz, fut chátelain de Déva en 1387 (Tört. Tár, 1907, p. 185). 2 Cauapataka, auj. Káun—Cáuni, au Nord-Ouest de Vajdahunyad— Hunedoara; Aranyas—Aránie$, au Nord-Ouest de Vajdahunyad. 3 Almás, auj. Keresztényalmás—Almaiul mic, au Nord-Ouest de Vajdahunyad. Le méme Ladislas d Almás est mentionné aussi dans la charte 119, C'est d'aprés lui qu'on a dénommé aussi le village de Papalmás. Voilá une preuve de plus pour un prétre roumain orthodoxe qui était en méme temps aussi propriétaire terrien! 1 Cf. les notes de la charte 141. L'áge des personnes mentionnées montre nettement que Dragomer n'était pas le fils, mais le mari de la soeur de Balk et Drag. II s'agit d'un Roumain nőmmé Iwan (Jean) qui était le fils de Dragomer et de la soeur de Balk et de Drag, mariée á Dragomer.