Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

dominurn episcopum et suum capitulum premissa libertate uti paciiice permittatis, nec contra ipsam libertatem ipsos ad faciendum iudicium ex parte suorum iobagionum seu Olachorum ad quorumcumque instantiam compellatis. Dátum ín Dyosgeur, quinto die festi corporís Christi, anno eiusdem M-mo CCC-mo LXX-mo septímo. L'original n'est pas connu. Une transcription de 1377, délivrée au nom du roi, est aux archives du chapitre de Gyulafehérvár. Éditions: Szeredai, Series p. 116, Szeredai, Notitia p. 56, Fejér IX/5, p. 148, Zimmermann—Werner II, p, 471. Extráit: Tört. Tár, 1889, p. 769. 232. Diósgyőr, le 1 juin 1377 Devant le roi Louis I

e

r, Gublinus, évéque de Transylvanie,

1 formule la plainte quod plerique villarum et possessionum Olacharum ecclesie sue episcopalis et dicti capituli sui Kenezii ont vendu ou transmís par droit de succession terras, prata et silvas Keneziatus ipsorum titulo ex concessione eiusdem episcopi et capituli temporaliter tentas et possessas. Les mémes kénézes avaient chargé les Roumains qui leur sont soumís, de nouveaux impőts, et táchent d'échapper á l'autoríté seigneuriale du propriétaire (ab onere terrestralis subiectionis). A l'avis du roi, ceci est d'autant moins tolérable que les kénézes ne sont pas exempts de l'autorité seigneuriale, pas mérne ceux quos in aliis districtibus Olachalibus tanquam pertinentiis castrorum nostrorum regalium in prehabitis eorum Keneziatibus relinquere et in filios íiliorum confirmare consuevimus. C'est pourquoi le roi engage Ladislas, voívode de Transylvanie,

2 á oblíger les kénézes des seigneurs laiques et ecclésiastiques au respect de l'autoríté des propriétaires, prestanda onera et servitia ab olim consueta.

3 2 Góbiin (personne d'origine allemande) fut évéque de Transylvanie de 1376 á 1386. (Eubel I. p. 431.) 1 Cf. la note 2 de la charte précédente. 2 Ladislas, fils de Désiré de Losonc ,,de genere" Tomaj, fut voívode de Transylvanie de 1376 á 1391 (Tört. Tár, 1907, p. 177). 3 Cette charte fournit des renseignements précieux sur les conditions juridiques des kénézes roumains au XIV

e siécle. II en ressort que les kénézes, loin d'étre des nobles, n'étaient que des serfs soumis á l'autorité d'un seigneur, Ils ne se dístinguaient parmi leurs compagnons que par un rang qui n'était pas supérieur á celui d'un maire de village, A partír du