Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

cure capiantur et secundum sua demerita puniantur} Dans les passages suívants le roi précise des dispositions judiciaires et confirme les droits de la noblesse de Transylvanie. Dátum per manus venerabilis in Christo patris domini Nicolai ecclesie Strigoniensis archiepiscopi locique eiusdem comitis per­petui, aule nostre summi cancellarii fidelis nostri et dilecti, anno ab íncarnatione Domini millesimo trecentesimo LX-mo sexto, quarto Kalendas Julii, regni autem nostrí anno vigesimo quinto. L'origínal sur parchemin est aux Archives Nationales de Budapest (Dl. 31104). Son sceau pendant est perdu. On y garde aussi une copie du XV e siecle (Dl. 30690). Transcription de 1428 du couvent de Kolozsmonostor á la Biblio­théque Batthyányi de Gyulafehérvár. Editions: Katona, História critica X, p. 374 1, Kósa, De publica admi­nistratione, p. 12, Vajda, Az erdélyi polgári magános törvények históriája, p. 131, Fejér IX/3, p. 552, Transilvania 1872, p. 30, Hurmuzaki—Densu§ianu 1/2, p. 120, Zimmermann—Werner II, p. 256. 1 C'est la fausse interprétation de cette charte qui a fait naitre la croyance, admise par plusieurs historiens roumains du siécle passé (cf. Odobescu, Motii, Bucuresti, 1880, et d'autres), qu'en 1366 le roi Louis donnát plein pouvoir á la noblesse hon­groise pour extirper tous les Roumains. Pour se convaincre de l'absurdité de cette assertion, on n'a qu'á lire attentivement notre charte. II en ressort nettement que ces mesures ne furent pas di­rigées contre la ,,nation roumaine", mais contre „malefactores quarumlibet nationum." La seule raíson des allusions fréquentes aux Roumains est le fait qu'á cette époque les Roumains for­maient, par suite de certaines conditions sociales, la majorité des malfaiteurs. Les immigrés qui venaient des régions moins civili­sées des Balkans oü la sécuríté publíque était fort rudimentaire, avaient importé en Transylvanie leurs moeurs balkaniques. Le contraste qui existaít entre leur vie nomade et la civilisation beaucoup plus développée des Hongrois et des Saxons sédentai­res, ne fit qu'augmenter la tentation de dépouiller les foyers des habitants de cette province. Parmi nos chartes bien nombreuses sont celles qui font témoignage des actes de violence et des excés de pouvoir des kénézes roumains et mérne des personnes privées, et on rencontre souvent de longues lístes de malfaiteurs roumains. La présente charte n'était guére dirígée contre la vie ,,nationale" des Roumains ce qui est prouvé aussi par le fait que le roi traite les plaignants roumains d'une maniére trés équitable, et leur donne la possibilité d'intenter des procés mérne aux malfaiteurs nobles, conformément aux lois du pays (cf. B, Jancsó, A román nemzeti­ségi törekvések története — Hístoire des aspirations de la na­tionalité roumaine. Budapest, 1896, I, p. 279—287).

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