Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

116 a. Szentimre, le 22 janvier 1361. Denis, voívode de Transylvanie, ordonne au chapitre tran­sylvain d'installer Gilles, fils de Basarab de Szancsal, dans la possession du domaine de Zoltán qui lui fut adjugé par voie ju­diciaire contre la volonté des fils et des petits fils de Verner, comtes de Kisd et d'Erked. L'origínal, sur papier, porté au verso les traces d'un cachet (Archives Nationales de Budapest. Dl. 29128). Publié, avec une date erronée et des fautes de copie, dans Revista Is­toricá, 1929, p. 148. Honorabilibus viris et discretis capitulo ecclesie Transsiluane amicis suis revendís Dyonisius woyuoda Transsilvanus et co­mes de Zonuk 1 amicitiam paratam debito cum honore. Cum Egidius filius Bazarab de Zanchal 2 possessionem Zoltán 3 vocatam nomine sui iurís a Petro filio Werneri et Petro filio Nicolai filii eiusdem Werneri comitibus de Kyzd, 4 Ladislao, Mychaele et Ni­colao filíis Johannis filii eíusdem Wernerii comitibus de Erked f> ín figura nostrí iudícii legitime iuxta contínentiam aliarum litte­Tatarospatakfő, auj. Tataros—Brusturi, au Nord-Ouest de Kövesd. Parmi ces villages Pusztaújlak, Oláhtelek et Kövesd sont connus dés 1283 (cf. No. 15.) comme les domaines de la „gens" Rátót. Pusztaujlak, Örvénd et en partié Kisjenő ont jusqu'á présent une population hongroise, Battyán s'est rouma­nisé, les autres étaient toujours des établissements roumains. La plupart des toponymes sont d'origine hongroise: Jenő est le nom d'une ancienne tribu (cf. Kniezsa, AECO. IV, p. 248.), Újlak signifie ,,colonie nouvelle", dans Oláhtelek nous reconnaissons le terme de telek „terre, par­celle", Kövesd est un dérivé de kő „pierre" Örvényes, Örvénd se laissent rat­tacher á örvény „vertige", Lokk peut étre le hongrois lok „vallée, enfonce­ment" et Iteu, le nom roumain de Lokk remonte á un Itó „lieu d'abreuvement, abreuvoir", Tatarospatakfő signifie littéralement „la source du ruisseau des Tatars", etc. Rappelons pour terminer, que la derniére localité, qui a, mal­gré son nom hongrois, une population roumaine, ne se composaít en 1360 que d'un seul lot de terre, ce qui prouve que sa création dóit étre fixée á cette époque. Quant á Dubricsony, il est d'origine slave. 1 Denis de Simontornya „de genere Hermány" fut voívode de Tran­sylvanie entre 1359 et 1367. (Tört. Tár. 1907, p. 177, J. Karásconyi, Magyar nemzetségek, II, p. 175.) - Pour la famille de Szancsal (Szancsali) cf. Csánki V, p. 585, 960. Szancsal—Sáncéi se trouve au com. de Küküllö, au Nord-Est de Balásfalva —Blaj. 8 Le domaine de Zoltán (Zoltendorf—Zoltán) est au Sud-Est de Segesvár, au com. de Grand-Küküllő. 4 Szászkézd—Saschiz est au Nord-Ouest du précédent. 5 Erked—Archita est au voisinage et á l'Est des précedents. Pour Wer­ner cf. Zimmermann—Werner, o. c. II, p. 25—26.

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