Fejér, Georgius: Codex diplomaticus Hungariae ecclesiasticus ac civilis. Tomi IX. Vol. 4. (Budae, 1834.)

LI nentur , suppliees repetitim facti sunt: „Nous vous supplions ou Nom de tout notre Nation, dont ies voeux a cet egard est vnanime et indubi­table, de separer notre Etat de la dependance des vos Provinces allemandes. En mettant gracieuse­ment pour principe de la discussion de notre Me­moire: Que le Gouernement de notre Patrie soit modelle sur la forme de celui d'Hongrie. Que 1'usage de la Langue Latin soit etablie legalement pour toutes sortes d'affaires publiques. Que les Places dans tous les departemens duHoyaume tant politique, que de Justice et celles, aux quelles est attache quelque pouvoir execulif, ne puissent etre donnees, qu'a des Nationaux, et les princi­pales entre elles, qu'a des possessionees." Con­cludunt denique: „Nous prenons la respecteuse liberte d auover a V. M. que si le bien general de la Monarchie exigait, que V. M. n'augmentat pas les parties heterogenes, et qu ainsi nous devions perdre notre exist.ence particulaire; nous prefe­rions meme, sans nous sustraire a ia charge des Impots, de la confondre avec celle de Ia Nation Hongroise; avec la quelle nous sympatisons; avec la quelle, depuis ies tems le plus recules, nous avons souent obeir au meme sceptre; qui a des Droits sur notre Pais, qui nous regarde pour fre­res; qui nous traitera toujours comme ses egaux; qui 11'usurpera pas sur nous nos emplois, aiant pour loi fondamentale, que personne n'eii peut gerer, a moins qu'il ne soit possessione dans son Comitat respectif." Copie d une Lettre rendue par 1111 Chambellan de Seruice a Sa Majeste, le 21. Septemb. 1790. Ex archiuo Musei Nationalis.

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