Les facultés de médecine des Universités royales hongroises de Budapest et de Kolozsvár (Budapest, 1909)
La Faculté de Médecine de Kolozsvár - Dr. Ladislas de Udránszky: L'Institut de Physiologie
304 LADISLAS DE UDRANSZKY Dans la partié méridionale de la cour on trouve un dépőt, un réduit pour les lapins et une cave pour les produits chi- miques. L’allocation annuelle de l’Institut, qui n’était que de 1000 couronnes en 1872, 1600 cour. en 1885 et 2000 cour. en 1891, a été portée en 1907 á 2500 couronnes (2725 francs). Sur cette somme 1200 á 1300 cour. sont prélevées pour la bibliothéque. Un crédit spécial est affecté á l’entretien du jardin. Les frais d’éclai- rage, de chauífage et d’entretien sont á la charge de la caisse centrale de l’Université. L’inventaire (mobilier, bibliothéque, instruments et appareils) atteint 97,714 couronnes (102,600 francs). Le personnel seientifique de 1’Institut comprend le profes- seur-directeur, un adjoint, un assistant, un médecin interne. Personnel de service: un garzon de laboratoire, un mécanicien et concierge, un chauffeur. Ces deux derniers habitent l’Institut. Les cours prennent cinq heures par semaine et durent une année. La physiologie générale est enseignée pendant le semestre d’hiver, la physiologie spéciale pendant le semestre d’été. Les travaux pratiques ont lieu aussi durant le semestre d’été, á raison de 10 heures par semaine. L’adjoint fait des conférences sur la physiologie générale. Les laboratoires de recherches ne sont utilisés, en regle générale, que par le personnel de l’Institut; d’autres physiologistes n’y viennent que rarement. Le change- ment fréquent du personnel scientifique auxiliaire est désavan- tageux. La plupart des assistants ne restent á 1’Institut que deux ans; iis ne peuvent done pas pousser leurs études jusqu’á un point leur permettant de faire des recherches personnelies. La chaire de chimie physiologique et pathologique demeura vacante ä la mort du Prof. Joseph Ossikovszky, en 1888. En 1892, le directeur de l’Institut de physiologie a été chargé d’en- seigner ces sciences également, de sorte que les deux chaires ont été virtuellement réunies depuis lors. L’Institut de chimie physiologique et pathologique touche une allocation de 1000 couronnes (1050 francs) par an. Le per-