Diplomáciai Iratok Magyarország Külpolitikájához 1936-1945, 5. kötet

Iratok - II. A második bécsi elöntés (1940. június 27.—1940. augusztus 31)

A megküldött segédletek alapján elkészítettem az előadást. 16 5 Július 3-án 22 órakor távirati értesítést kaptam, hogy július hó 4-én 10 óra­korjelentkezzem Ciano-nál. Őt 11 órától kezdve tájékoztattam, majd együtt átmentünk a Palazzo Venezia-ba a Dúcéhoz. Ott először Ciano referált, majd behívtak. Rövid bevezetés után a Miniszterelnök Úr Őnagyméltósága levelét a Dúcé­nak átadtam. Mialatt a Duce azt igen figyelmesen olvasta, Ciano grófot tájékoz­tattam a minimális területi igényeinket tartalmazó térképről és a vonatkozó statisztikáról. A Duce, miután a Miniszterelnök Úr Őnagyméltósága levelét elolvasta az abban foglaltakat Cianonak röviden elismételte. „A levél első része — mondta a Duce - - az orosz- román konfliktus magyarországi belpolitikai kihatásaival fog­lalkozik." „Megértem a magyarokat, nem lehet őket tétlenségre ítélni, mert ilyen állapotban levő Romániával szemben Erdélyt visszaszerezhetik." „A levél második részében két érdekes pont van : Jugoszlávia beavatkozása esetén mi az olasz álláspont? És hadianyagot kérnek." ques Vous m'aviez dit que Vous aviez déclaré à la Roumanie que Vous attendez d'elle qu'elle ré­glera ses differences avec la Hongrie. La Roumanie ne les pas réglées et elle a attendu que les évé­ments devancent les discussions sages et amicales. Aujourd'hui il faut agir vite, car je ne crois pas que nous pourrions prendre la résponsabilité devant l'histoire et devant notre conscience personelle en laissant la nation dans l'incertitude, dans laquelle nous sommes nous mêmes. La nation hongroise était toujours fidèle vis-à-vis de ses amis, nous voulons rester fidèles à nos grands amis, nous voulons les aider avec tout ce que nous est possible et nous voulons attribuer à leur victoire. Mais je Vous demande de vouloir reconnaître la portée de notre devoir vis-à-vis de notre propre nation. Comme je vous ai dit nous nous rendrons ces jours-ci à Berlin, j'espère qu'il ne sera pas trop tard pour éviter des fautes et des omissions irréparables. Excussez, Excellence, la longueur de ma lettre et aussi que j'y ajoute encor deux questions spéciales en toute franchise. L'une est dans le cas, où la situation se tournerait de façon que nous sentions obligés à at­taquer la Roumanie, se Vous pensez que la Yougoslavie attaquerait de sa part la Hongrie, quelle attitude Vous prendriez dans ce cas. L'autre question et demande est la suivante. Dans le cas, où pour réserver et appuyer les intérêts de l'Italie et de l'Allemagne la Hongrie s'abstiendrait de recourir aux armes — en ce mo­ment d'un équilibre de forces favorable pour nous — la Roumanie se fortifierait de semaine en semaine se mettrait dans un état de défense, qui changerait cet équilibre remarquablement; si alors la Roumanie s'opposait à toutes négotiations et à tout règlement sage et juste et si par cela nous devrions retourner à la décision par les armes, mais dans des conditions plus infavorables et rendues plus infavorables par les services que nous rendrions maintenant aux puissances de l'axe, nous voudrions demander des outils de guerre (avion, chars, etc.), qui nous feront alors plus défaut qu'aujourd'hui. Aussi dans ce cas nous voudrions régler nos buts nationaux par no­tre propre force. Mais cependant arrivé par cette retardation dans une situation plus grave nous voudrions demander nos grands amis, l'Italie et l'Allemagne de reconnaître ce désavantage, conséquence de ce retard. Et permettez-moi de demander des maintenant en toute confiance et toute discrétion, se nous pouvions compter sur cette aide. Le Colonel Szabó va compléter par ses explications cette lettre déjà si longue, mais que la gravité de la situation excusera devant Vous." '" A mellékleteket nem találtuk az eredeti irat mellett. Az egyik mellékletet azonban, amely egy 1939. szeptember 1-i memorandum, közli a DIMK. IV. 345/d. sz. irat. 288

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