Folia archeologica 21.

Fodor István: A sírszobrok kérdéséhez

i 26 i. fodor bol à deux mains et nombreuses sont des statues de femme qui sont quasi incon­nues chez les Turcs. (Seulement dans le deuxième groupe, dont les sculptures forment pour ainsi dire une transition entre les sculptures turques et comanes.) Quant à leur signification, elles ne représentent pas des personnes défuntes, elles ont trait au culte des aïeux, où le culte de l'aïeule, considérant la proportion des sculptures de femmes, avait une haute importance. Plus tard, à un échelon plus élevé du développement social des Comans, ces sculptures devaient être en rap­port avec la vénération de l'aristocratie clanaire ou tribale. (A cette époque les statues de femme deviennent plus rares.) Voilà l'explication qu'on peut donner à la disparition des sculptures funéraires comanes après l'invasion des Mongols, malgré que les Comans fussent restés dans les territoires antérieurement occupés par eux, mais l'aristocratie tribale comane fut remplacée par l'aristocratie mongole. Par ces considérations, nous étions amenés à conclure que les sculptures d'Endje, dans la Bulgarie septentrionale (fig. 7,8), considérées par Géza Fehér et N. Mavrodinov comme des sculptures protobulgares, avaient été érigées par des Comans transmigrés aux Balkans, étant donné qu'elles ne diffèrent en rien des sculptures trouvées en Russie méridionale. Les données historiques ne démen­tent pas notre hypothèse. Il résulte de ce qui précède que si de telles sculptures funéraires se rencontrai­ent en Hongrie, elles ne pouvaient être érigées que par les Comans y établis après l'invasion des Mongols. Se fondant sur nos sources écrites, nous ne pouvons pas avoir des doutes sur l'existence de tels spécimens à bol sculptés en priorité sur bois. Au témoignage unanime de nos diplômes ce fait semble être d'autant plus proba­ble que les Comans immigrés en Hongrie s'attardaient à embrasser la foi chrétien­ne, ou ils le faisaient seulement en apparence et vivaient par la suite à la manière païenne. Des stèles de bois en forme d'homme, plus précisément de certaines parties de ceux-ci ont été nommées en Hongrie d'après des parties du corps humain, ce qui laisse à conclure que nos aïeux conquérants sculptaient peut-être l'effigie du défunt en bois et l'érigeaient au lieu du repas de funérailles (coutume assez répandue parmi de différents peuples). En raison des susdits arguments nous ne pouvons cependant démontrer ces statues en pierre pourvues de bol dans le héritage des conquérants hongrois. Elles ne pouvaient faire leur apparition dans cette région qu'après l'établissement des Comans.

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