Folia archeologica 7.
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245 et facilement maniables, s'était de plus en plus accrue. Étant donné que les armures complètes furent portées principalement par les chevaliers et les chef, on voit des armes équivalents aussi dans la main des adversaires de rang égal. C'est pourquoi ces armes sont, presque sans exception, des pièces somptueusement exécutées et ouvrées d'une manière artistique. Demmin décrit une hache d'armes provenant du XV e siècle, dont le manche creux pouvant être rempli de poudre, permet d'être utilisiée comme canon. Au XVI e siècle ces sortes d'armes se multiplient. On rencontre à cette époque des exemplaires d'une exécution de plus en plus somptueuse. A côté du riche décor extérieur, elles sont pourvues d'un mécanisme à rouet fort couteux. Les exemplaires du XVI e siècle du Musée Historique de Dresde, les hachettes et les haches-d'arçon sont munies d'un mécanisme à rouet et sont à décor gravé et doré. C'est de la fin du XVI e siècle que date la hachette de la collection Zschille, tandis que la hache d'arçon de Dresde provient du XVII e siècle. Le marteau d'arcon de la collection Scheremetew est de fabrication polonaise ou russe. II a été attribué, de manière erronée, au début du XVIII e siècle, il a cependant été exécuté au milieu du XVII e siècle. Quant aux exemplaires datant de la fin du XVI e et du début du XVII e siècles nous y constatons un changement remarquable à leur extérieur, changement qui dès lors se stabilise : le canon du fusil est placé dans un étui de bois et le manche est également en bois. Concernant son extérieur cette arme s'était déjà détachée de l'Occident, bien que sa forme ait suivi la mode de l'Europe Orientale, russe ou polonaise. Dès le début du XVII e siècle le manche est droit, un peu allongé. C'est alors que se forme cette sorte de »topor« qui conserve pendant tout le siècle son caractère spécial extérieur. Parmi ses variantes se développe une espèce de »topor« qui est considérée par la littérature spéciale étrangère comme arme hongroise. Le manche s'allonge par rapport au type primitif, étant d'une longueur d'environ 80 cm, et peut être donc utilisé de bâton pour la marche. Le manche, dans toute sa longueur est décoré de plaques d'os et de nacre. Les plaques d'os sont d'ordinaire décorées de scènes de chasse. Leur système d'amorcement est au début du siècle le mécanisme à rouet tandis qu'au milieu du siècle le mécanisme à pierre. Le plat de la hache est de caractere courbé, la lame dessinant un grand arc. Le manche n'est plus compact, mais se divise en quatre piquants. Le plat de hache des variantes hongroises des »topor« est presque triangulaire. Ces sortes de haches d'arçon sont classées dans les collections étrangères comme étant d'origine hongroise. Même, selon les spécialistes étrangers, les Hongrois avaient employé ce genre d'armes comme haches de jet. Nous connaissons de cette époque des »topors« dont le plat au travail ajouré représente la forme d'un dragon enroulé. La terminologie de l'archéologie étrangère concernant ces armes à destination complexe ne connaît pas une dénomination spéciale. Le nom spécial y relatif manque également à la langue hongroise du XVII e siècle. Le nom actuel de »topor« a été selon toute probabilité emprunté au XVIII e siècle à la langue polonaise, lorsque cette sorte d'arme était en Pologne également en usage. Dans la langue russe le non topor désigne un hache d'armes, en polonais le mot signifie une hache large ou étroite. Dans l'inventaire des biens mobiliers des Esterházy du château de Fraknó en 1654 figure »un fusil qui est tant hache d'arçon que pistolet«. Le relevé dressé en 1669 sur les biens mobiliers des Nádasdy