Folia archeologica 7.
Fülep Ferenc: Tíz év
13 chiffre dix fois plus grand qu'en 1938. — Depuis la Libération, plus de trois millions de personnes ont visité le Musée. Ces chiffres illustrent d'une manière convaincante l'efficacité de la révolution culturelle ayant eu lieu dans notre pays. A côté des grandes expositions permanentes, nous devons mentionner celles qui ont été effectuées, à l'occasion d'un anniversaire important, comme l'exposition organisée à l'honneur du 250°anniversaire de la Guerre d'Indépendance de François 11. Rákóczi (1953) l'exposition jubilaire pour célebrer le 150° anniversaire de la fondation du Musée National (1952) et quelques expositions littéraires d'une certaine importance. Nous avons déjà mentionné plus haut que nos réserves avaient été sérieusement endommagées par la guerre. L'une des conditions indispensables de notre travail scientifique consistait à les réorganiser, à collationner le fonds existant avec l'inventaire, à tenir en évidence le fonds non inventorisé, à enregistrer les manques. Il va de soi que, simultanément, nous avons procède à la restauration et à la conservation des objets endommagés. Ces travaux étaient d'autant plus urgents qu'ils avaient été négligés pendant des dizaines d'années avant la Libération, et que le fonds se trouvait en état de dévastation complète. Chacun des départements scientifiques a parcouru un à un des centaines de milliers d'objets situés dans les dépôts qui leur avaient été confiées et cet énorme travail d'inventaire s'est poursuivi sans cesse durant ces dix dernières années. Aujourd' hui nous en sommes à peu près arrivés au terme et nous avons réussi à mettre de l'ordre dans nos archives et dans nos collections comme il en est peu d'exemples depuis la fondation de notre musée. C'est ainsi que nous avons donné une base au travail scientifique de recherche. En vue de la conservation des objets, nous avons monté des ateliers modernes, formé et embauché de nombreux restaurateurs. Précisément en raison de son caractère national, le Musée Historique a aussi été chargé d'un travail analogue, c'est-à-dire de dresser l'inventaire des collections de la province et de les sauvegarder. Des brigades, composées de travailleurs scientifiques et de restaurateurs, sont parties pour la province, ont procédé aux inventaires des musées de province et ont restauré par dizaines de milliers des objets qui auparavent n'avaient jamais été inventiorés ni restaurés. Nos travailleurs scientifiques et nos restaurateurs ont accompli un travail vraiment méritoire en sauvant et en préservant les trésors de nos musées. La mise au point des magasins du Musée Historique touche à sa fin. Il ne reste qu'à préparer, dans le cadre des différents groupes, les index nécessaires. Mais la restauration et la conservation — précisément en raison d'une négligence de longues années — exigent encore un dur travail de la part des restaurateurs. Au cours de cette dizaine d'années — surtout pendant les cinq dernières années — notre institution a été l'objet de nombreux changements administratifs. Un département spécial s'occupe de l'histoire de notre peuple depuis son établissement sur notre territoire jusque'à la fin du XVII e siècle, c est-à-dire jusqu'au refoulement des Turces ; un autre département s'occupe de la période s'étendant du XVIII e siècle jusqu'à nos jours. En 1951, nous avons établi les archives du Musée: sa tâche consiste à rechercher et à recueillir les notes, les plans et la documentation photographique des fouilles les plus anciennes et à les rendre accessibles à tous ceux qui s'occupent de recherches scientifiques. De cette manière, nous avons réussi à sauver